En photo: l'équipe du CHL en charge du suivi médical et kinésithérapique des athlètes luxembourgeois participant actuellement aux Jeux Olymqiques à Rio de Janeiro!

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Médecins:

  • Prof. Dr Axel Urhausen
  • Dr. Christian Nührenbörger

 

Kinésithérapeutes:

  • Jérôme Pauls
  • Gilles Hendel
  • Laurent Radrizzi

Hystéroscopie interventionnelle en ambulatoire: "SEE AND TREAT"

Hystéroscopie interventionnelle en ambulatoire: "SEE AND TREAT"

L’hystéroscopie est un examen qui permet d’inspecter la cavité utérine visuellement. Cet examen est utilisé dans le diagnostic et le traitement de multiples pathologies ou symptomatologies de l’appareil gynécologique : les saignements utérins anormaux, les fausses-couches à répétition, l’infertilité ou les difficultés de procréation, dans le diagnostic des malformations congénitales gynécologiques et des cancers.

Traditionnellement, l’hystéroscopie interventionnelle se faisait au bloc opératoire, tandis que depuis 15 ans l’hystéroscopie diagnostique avait sa place en ambulatoire.

Avec l’ouverture de la nouvelle Maternité, le CHL s’est doté de moyens techniques innovants : ainsi l’hystéroscopie ambulatoire permet désormais des prises en charge thérapeutiques jusqu’alors réalisées en salle opératoire. Cela permet au médecin de traiter immédiatement la pathologie rencontrée lors d’un examen diagnostic, sans anesthésie générale, comme par exemple des petites structures (polypes et petits myomes).

Le développement de ce type de prise en charge en ambulatoire, offre une plus grande souplesse pour les patients qui évitent ainsi de multiples examens pré-opératoires et bénéficient de suites interventionnelles moins longues avec un retour très rapide à une activité normale. En profitant des innovations technologiques, les indications de plus en plus larges pour la réalisation d’actes en ambulatoire permettent de réduire considérablement les coûts de prise en charge en limitant les frais d’intervention et d’hospitalisation.

L’unité d’hystéroscopie interventionnelle ambulatoire est située à la consultation gynécologique du Centre Mère-Enfant du CHL. Depuis décembre 2015 cette activité est réalisée sur rendez-vous, avec un nombre croissant de femmes qui en bénéficient.

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L'hémostase

L'hémostase

L’hémostase est un pan de l’hématologie bénigne qui étudie le système de coagulation. Les pathologies de l’hémostase peuvent consister soit en des diathèses hémorragiques, soit en des thrombophilies.

  • Les diathèses hémorragiques sont des pathologies dans lesquelles un ou plusieurs facteurs de coagulation, nécessaires à la formation des caillots, sont déficients ou absents. Ces maladies résultent soit en des saignements lors de challenges hémostatiques, ou dans les cas les plus sévères en des hémorragies spontanées. Les pathologies les plus rencontrées sont les différents types de maladie de von Willebrand, les Hémophilies A et B (déficit en facteur VIII ou IX de la coagulation), les déficits rares (Facteur VII, XI, XIII) et les thrombopathies (déficit d’agrégation ou d’activation des plaquettes). Toutes ces pathologies peuvent représenter une difficulté lors de la réalisation de certains actes techniques (chirurgie, accouchements, actes invasifs). Le service d’hématologie prend en charge ces patients et conseille le chirurgien ou l’anesthésiste sur la manière de supplémenter en facteur déficient afin d’éviter des hémorragies per-procédurales. De même, le service d’hématologie assure le suivi de ces patients dans le post-opératoire immédiat afin d’éviter des saignements à retardement.
  • Les thrombophilies sont des états cliniques où il existe un risque thrombotique accru. Il peut s’agir d’états acquis, (comme lors d’un syndrome des antiphospholipides) ou héréditaires (déficit en protéine C, S antithrombine III facteur V Leyden, mutation du gène de la prothrombine...). Typiquement, les patients se présentent avec une maladie thromboembolique veineuse spontanée. La question est celle de l’anticoagulation à long terme. La réalisation d’un bilan de thrombophilie peut renforcer la décision d’une anticoagulation à long terme. De même la présence chez un patient d’un facteur de risque de thrombopholie doit faire poser la question de l’éviction de certains médicaments (on pense en particulier aux pilules oestroprogestatives chez des patientes ayant des antécédents familiaux de maladie thromboembolique).
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La douleur chronique

La douleur chronique

La douleur chronique est devenue un enjeu de santé publique car elle peut conduire à un handicap qui, à terme, peut exclure l’individu de la société. Sa prise en charge est désormais un véritable enjeu de société.

De nombreuses études menées les 10 dernières années à travers les pays européens montrent la prévalence de la douleur chronique: elle touche tous les âges de la vie, de 6 % chez l'enfant de 13 ans, jusqu’à plus de 30 % des patients âgeés.

La douleur chronique peut être une maladie à part entière et autonome comme la fibromyalgie, ou l’accompagnant d’une pathologie évolutive comme les maladies neuro-dégénératives et les cancers.

Les mécanismes de la douleur sont aujourd’hui mieux connus, mais restent encore un grand domaine de recherche tant au niveau physiopathologique qu’au niveau thérapeutique afin de mieux pouvoir les comprendre.

Cependant tous les patients souffrant de douleurs chroniques présentent le même tableau associant des douleurs physiques, un retentissement psychologique (anxiété, dépression, troubles du sommeil) un retentissement physique global (fatigue, inaptitude à l’effort) et un retentissement social, professionnel et familial. La prise en charge nécessite donc des acteurs multiples et un patient partenaire de sa prise en charge.

La consultation de la douleur du CHL offre une équipe multidisciplinaire comprenant anesthésistes, neurochirurgien, neurologue, médecin rééducateur, psychiatre, psychologue, sophrologue, infirmières cliniciennes et assistante sociale.

L’environnement de l’hôpital et les collaborations avec les autres services cliniques permettent l’accès à des examens spécifiques (comme les testing de résistance à l’effort pratiqués par le service de médecine du sport), et à des techniques de traitements spécifiques (actes de radiologie interventionnelle, implantation de neurostimulateurs, de pompes à morphine avec les services de neuro-radiologie et de neurochirurgie), programmes de rééducation spécifiques, de réentraînement global et de prise en charge des lombalgies.

Grâce a une convention avec le Ministère de la Santé, le CHL a pu élargir son offre de soins en 2015. Un Plan National Douleur, inclus dans le Plan Cancer, est actuellement en élaboration. 

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Plâtres / Attelles

Plâtres / Attelles

Votre blessure exige un traitement par plâtre, cette contention plâtrée a pour but d’immobiliser un membre fracturé (bras ou jambe) en attendant sa consolidation - en principe 6 semaines.

 

QU'EST-CE QU'UN PLÂTRE ?

Un plâtre ou une attelle plâtrée est généralement posé(e) sur avis médical, pour obtenir une immobilisation d'une fracture ou d'une entorse grave.

On fait la différence entre:

  • plâtre synthétique
  • plâtre de paris
  • attelle plâtrée

Si vous avez un plâtre ou une attelle de la jambe, il y a un traitement d'injection d'héparine sous cutanée à suivre, pour éviter des thromboses veineuses profondes.

 

COMMENT SE POSE UN PLÂTRE ?

Tous les plâtres commencent par un jersey, suivi de bandes synthétiques de ouate et enfin du plâtre ou d’une languette de fibre de verre ou plâtre de paris.

À la pose du plâtre, le plâtre devient chaud. C’est normal, c'est la réaction chimique avec l’eau.

Le plâtre synthétique sèche dans les 10 minutes qui suivent. Le plâtre de paris a besoin de 24h jusqu’à ce qu’il soit complètement sec.

 

COMPLICATION/RISQUES D'UN PLÂTRE? A QUOI FAIRE ATTENTION?

  • Un léger œdème (gonflement) du membre cassé est normal. Surélevez le bras ou la jambe plâtré(e) sur un oreiller pour minimaliser le risque de gonflement.
  • Surveillez la sensibilité de l’extrémité du membre plâtré. Si une sensation de fourmillement, d’engourdissement ou de picotement apparait, contactez votre médecin ou la salle de plâtre.
  • Surveillez la chaleur de vos extrémités, elle doit être identique à celle du reste du corps.
  • Surveillez la motricité de vos doigts/orteils. Il faut bien les bouger pour stimuler la circulation sanguine et éviter les raideurs.

Si vous présentez un de ces problèmes mentionnés, veuillez contacter votre médecin ou la salle de plâtre

 

PRENDRE SOIN DU PLÂTRE

  • Gardez le plâtre propre et sec, ne le mouillez pas (douche, pluie).
  • Vous pouvezvous servir d’un sèche-cheveux si vous avez des démangeaisons.
  • Vérifiez la peau autour du plâtre: présence d’ampoules ou de rougeurs.
  • N’insérez rien sous le plâtre pour gratter, vous risquez de blesser la peau.
  • Ne coupez pas le plâtre.
  • Evitez de conduire avec un plâtre: conduite risquée, risque de conflit avec les assurances...
  • Il ne faut pas marcher sur votre plâtre, sauf sur avis médical.

 

L'ABLATION DU PLÂTRE

L'ablation du plâtre de manière fendue ou circulaire se fait sur avis médical.

La scie utilisée est une scie spéciale à plâtre, qui ne peut pas couper la peau.

En coupant le plâtre, la scie pénètre le plâtre avec douceur. Cela fait du bruit. Après avoir coupé le plâtre, celui-ci est ouvert avec un écarteur pour pouvoir couper le rembourrage et le jersey.

Normalement après 6 semaines, votre fracture est guérie, et il n’y a pas besoin d’en poser un nouveau, sauf sur indication de votre médecin.

 

N'hésitez pas à appeler notre service pour toute question ou informations supplémentaires au: +352 4411-2130 (de 9h30-17h00) 

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Injection sous-cutanée d'héparine de bas poids moléculaire

Injection sous-cutanée d'héparine de bas poids moléculaire

QU’EST-CE QU'UNE THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE (TVP)?

Une thrombose veineuse profonde (TVP) est provoquée par un caillot sanguin indésirable, qui obstrue une veine profonde d’un membre, généralement dans un mollet ou une cuisse, mais parfois aussi un bras.

 

QUELLES SONT LES CAUSES D’UNE THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE?

  • L’immobilisation plâtrée
  • L'alitement à long terme
  • Un long voyage
  • Les interventions chirurgicaux
  • Des anomalies sanguines

 

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS D’UNE THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE?

La complication la plus importante, chez un patient avec aucun traitement, est l'embolie pulmonaire. Le caillot sanguin circule dans le sang, et bouche une ramification artérielle du poumon.

 

COMMENT PRÉVENIR UNE THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE?

Le plus souvent le médecin vous prescrit un traitement, s’il existe un risque de thrombose. Il s’agit d’un médicament appelé «Héparines de bas poids moléculaire».

La dose et la fréquence d’injection sont prescrite par le médecin et sont liées à votre poids et aux risques. L’injection se fait en sous-cutané (dans la graisse) soit dans le ventre ou dans la cuisse. 

 

COMMENT FAIRE L'INJECTION?

L’injection doit se faire en sous-cutané, à distance du nombril, 1x par jour, environ à la même heure :

MESURES COMPLÉMENTAIRES

Le traitement médicamenteux peut également être accompagné par des diverses mesures supplémentaires :

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Conseils de surveillance après un traumatisme crânien mineur

Conseils de surveillance après un traumatisme crânien mineur

Votre enfant a subi un choc à la tête. L’examen médical et les contrôles réalisés pendant la période d’observation aux urgences ont montré une évolution favorable.

Ainsi, votre enfant peut rentrer à la maison. Toutefois, le risque de complication tardive, même s’il est rare, ne peut-être exclu totalement.

Donc une surveillance est nécessaire pendant un minimum de 24 à 48 heures. Celle-ci peut-être effectuée à domicile.

 

QUELQUES CONSEILS:

Garder l’enfant au repos pendant 24 à 48 heures:

  • Il est autorisé à lire, dessiner, jouer et regarder modérément la télévision.
  • S’il va au soleil, pensez à lui mettre des lunettes de soleil et une casquette.
  • Les exercices violents et les sports de combat sont déconseillés pendant deux semaines.
  • Le retour à l’école est possible 24 à 48 heures après le traumatisme.

Donnez-lui un régime léger pendant 24 à 48 heures.

Si son état de santé vous inquiète ou au moindre doute:

  • Présentez votre enfant à votre pédiatre/médecin traitant ou aux urgences pédiatriques en cas de signes cliniques inquiétants.
  • Pour toute information, n’hésitez pas à prendre contact avec votre pédiatre/médecin traitant durant les deux semaines qui suivent le traumatisme.

Si votre enfant a mal à la tête, donnez-lui du Paracetamol (Enelfa®, Perdolan®, Dafalgan®, Doliprane®)

Attention ! NE PAS DONNER DE : Nurofen®, Brufen®, Aspegic®, Aspirine®

 

CONSULTEZ IMMÉDIATEMENT SI VOTRE ENFANT PRÉSENTE UN DES SIGNES SUIVANTS:

  • perte de connaissance, somnolence anormale, enfant qui n’ouvre pas les yeux,
  • maux de tête persistants, qui s’aggravent et ne cèdent pas au paracétamol,
  • vomissements à répétition,
  • convulsions, mouvements anormaux,
  • troubles de la vue ou de la parole,
  • faiblesse d’un bras ou d’une jambe,
  • comportement inhabituel, confusion sur les noms et les lieux, irritabilité, enfant,
  • qui pleure beaucoup, inconsolable,
  • démarche instable, vertiges, trouble de l’équilibre, › saignement ou écoulement clair du nez,
  • apparition d’un hématome au niveau de la tête.

 

En cas de doute, n’hésitez pas à rappeler l’équipe des Urgences pédiatriques du CHL au 4411-6148 / Ambulance ou Samu : 112

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Je viens d'avoir un plâtre

Je viens d'avoir un plâtre

CE QUE JE PEUX FAIRE

  • Je garde mon bras dans une écharpe
  • A l'école je dépose mon bras sur le bureau
  • Le plus souvent possible, je couche ma jambe sur une chaise, même à l'école!

CE QUE JE NE PEUX PAS FAIRE

  • Je ne laisse pas pendre ma jambe
  • Je ne laisse pas pendre mon bras
  • Je ne mouille pas mon plâtre, même quand il est sale!
  • Je ne me gratte pas avec des objets! Je ne rentre rien dans mon plâtre!

NORMALEMENT, JE N’AI PLUS MAL 

MAIS JE PRÉVIENS MES PARENTS SI...

  • la couleur de mes doigts ou de mes orteils change,
  • je sens comme une sensation de fourmis,
  • mes doigts ou mes orteils sont plus gros que d’habitude,
  • j’ai du mal à les bouger. 

 

Mes parents peuvent toujours téléphoner à la Kannerklinik au :

(+352) 4411-6148 (entre 8h-12h et 13h-17h) 

(+352) 4411-1 (17h-18h)

 

Réf. : Flyer Je viens d'avoir un plâtre KK Juillet 2024

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Tuberculose

Tuberculose

DÉFINITION ET MODE DE TRANSMISSION

La tuberculose est une infection bactérienne due au bacille de Koch (BK), l’homme est le réservoir du germe.

La contamination se fait par voie aérienne. Un malade tuberculeux transmet les BK en toussant, crachant, éternuant, ou simplement en parlant. Les BK restent présents dans l’air pendant plusieurs heures.Le risque est d’autant plus grand que la concentration en BK est élevée.

Les facteurs de risque de la maladie sont: alcoolisme, diabète, dénutrition, déficit immunitaire (HIV, cancers). La maladie survient tout particulièrement dans les milieux sociaux défavorisés (SDF, toxicomanes, détenus) et dans les foyers (vie en communauté, promiscuité). Elle est plus fréquente parmi des immigrants venant de pays à haute prévalence.

La prévention de la tuberculose repose sur la vaccination par le BCG dont l’efficacité n’est pas prouvée sauf chez la forme méningée du nouveau-né. Le BCG ne fait plus partie des vaccinations recommandées dans nos pays.

La tuberculose est une maladie à déclaration obligatoire.

 

INCIDENCE

La tuberculose est en recrudescence depuis une quinzaine d’année. Un tiers de la population mondiale est infecté par le BK mais seul 5 à 10% des individus développent une maladie symptomatique. En effet la primo-infection tuberculeuse est asymptomatique dans 95% des cas et seul quelques sujets après un délai d’incubation plus ou moins long (1 à 3 mois, voire 2 ans) développent la maladie.

Des réactions tardives peuvent survenir après quelques années, liées à l’âge ou à une autre cause d’affaiblissement.

La plupart des cas se situent dans les zones peuplées d’Asie (Bengladesh, Indonésie, Indochine). On note une recrudescence dans les pays de l’Europe de l’Est. La croissance reste forte en Afrique avec une proportion importante de séropositivité HIV.

 

CLINIQUE

La primo-infection :

l’incubation est lente (entre 1 et 3 mois) et dans la majorité des cas, le sujet infecté ne présente pas de symptômes.

La tuberculose maladie :

elle correspond à la dissémination de l’infection localement ou bien par voie sanguine et survient à l’occasion d’un élément déclenchant, à partir du foyer de primo-infection, environ 3 à 6 mois après.

Les symptômes généraux :

  • fièvre
  • perte d’appétit
  • amaigrissement
  • fatigue
  • sueurs nocturnes...

Les symptômes spécifiques :

  • pulmonaire (dyspnée, hémoptysie, toux, etc)
  • neurologique et méningée (méningite tuberculeuse: céphalées et raideur de nuque, troubles psychiques...)
  • abdominale (douleurs abdominales, diarrhées...)
  • cardiaque (signes de péricardite)
  • urinaire (dysurie, douleurs lombaires ...)
  • osseuse (mal de Pott = spondylodiscite tuberculeuse, tumeur blanche du genou, atteinte de la hanche)
  • ganglionnaire (adénopathies)

 

DIAGNOSTIC

Il repose sur:

  • radiographie pulmonaire: ganglions et caverne ou in lnfiltrat suggestif (lobes supérieurs),
  • expectorations: identification de BK,
  • biologie : syndrome inflammatoire élevé...,
  • ponction lombaire: en cas de suspicion de méningite tuberculeuse,
  • intra-dermo réaction (IDR) ou test à la tuberculine: injection intradermique de 0.1ml de tuberculine (flacon au frigo), la lecture se fait 48 à 72h après l’injection.

Une IDR est positive si l’induration est supérieure à 5mm chez le patient immunodéprimé et 9 mm chez la personne en bonne santé.

Une IDR positive signifie que le sujet a été en contact avec des BK virulents ou des bacilles non pathogènes du vaccin BCG mais ne signifie pas nécessairement que le sujet présente la maladie. La lecture de l’IDR est un acte médical.

 

TRAITEMENT ET SURVEILLANCE

Le traitement curatif repose sur une association de 4 antibiotiques : 

Les médicaments sont pris le matin à jeun en une seule prise sauf pour le Tébrazid qui se prend au moment des repas.

Le traitement dure au moins six mois. Selon les cas, au bout de 2 mois on réduit à une bithérapie (nicotibine, rifadine).

La compliance au traitement est fondamentale pour prévenir l’apparition de tuberculose à bacilles résistants.

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Malaria / Paludisme

Malaria / Paludisme

DÉFINITION ET MODE DE TRANSMISSION:

Le paludisme (du latin paludis : marais) aussi appelé la malaria (de l’italien malaria : mauvais air) est une parasitose due au Plasmodium.

Il existe 4 formes de paludisme liées à des parasites différents:

  • Plasmodium vivax,
  • Plasmodium malariae,
  • Plasmodium ovale,
  • Plasmodium falciparum, qui est responsable de malaria sévère et mortelle.

 

TRANSMISSION

La maladie est transmise aux humains par la piqûre d’un moustique infecté, l’anophèle femelle. Ce moustique pique surtout pendant la soirée et la nuit.

Le paludisme nécessite 3 acteurs :

  • le parasite : Plasmodium,
  • le moustique : l’anophèle femelle,
  • l’homme.

 

Le cycle de la malaria :

  1. Le cycle s’enclenche lorsqu’une anophèle femelle, dont les glandes salivaires contiennent une forme de parasite appelée sporozoite, pique l’homme et injecte à sa victime quelques sporozoites.
  2. Ces sporozoites circulent au sein de l’organisme humain, dans le foie, le sang, se multiplient et évoluent vers une forme sexuellement prédéterminée: les gamétocytes. Ces gamétocytes, présents dans la circulation sanguine de la personne infectée, sont infectieux pour le moustique qui viendra la piquer lors de son prochain repas sanguin.
  3. A ce stade, au sein de l’organisme du moustique, un nouveau cycle de transformation s’effectue jusqu’à constitution d’oocystes. Parvenus à maturité, ces oocystes libèrent des sporozoites qui migrent dans les glandes salivaires du moustique.
  4. Ces sporozoites seront transmis à l’homme lors d’un prochain repas de l’insecte. Le cycle est ainsi bouclé.

 

SYMPTÔMES

Les premiers signes sont semblables à ceux de la grippe :

  • fièvre,
  • douleurs musculaires, céphalées,
  • fatigue,
  • nausées, vomissements,
  • diarrhées,
  • toux...

Puis apparition de cycles typiques «l’accès palustre» :

  • frissons intenses avec montée progressive de la température,
  • puis fièvre élevée à 40° avec peau sèche et brûlante,
  • puis sueurs abondantes en même temps que chute de la température.

Ces accès se répètent tous les 2 jours (= fièvre tierce) ou tous les 3 jours (= fièvre quarte) selon l’espèce de Plasmodium responsable.

En cas d’absence de traitement, il peut survenir une complication grave «l’accès pernicieux» qui est une urgence avec un pronostic vital :

  • obnubilation, coma,
  • convulsions,
  • ictère,
  • atteinte rénale,
  • collapsus cardio-vasculaire,
  • œdème pulmonaire...

La gravité de la maladie varie selon l’espèce de plasmodium en cause. Le plasmodium falciparum donne lieu à la maladie la plus aigue.

 

DIAGNOSTIQUE

Le diagnostic est réalisable en urgence : mise en évidence du parasite dans le sang dans le frottis sanguin ou goutte épaisse (prise de sang : tube mauve EDTA 5ml).

 

INCIDENCE ET RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE

La malaria fait partie des maladies les plus meurtrières dans le monde et touche chaque année entre 400 et 500 millions de personnes, la plupart se trouvent en Afrique.

C’est la première cause de mortalité des enfants de moins de 5 ans en Afrique, les femmes enceintes dans les zones endémiques, sont aussi particulièrement touchées car le placenta constitue une cible ou les parasites peuvent s’accumuler. La maladie survient la plupart du temps dans les régions chaudes et humides, les régions tropicales et subtropicales de la planète.

Un retour en force de la maladie est à signaler en Europe, dû aux migrations des populations et à l’augmentation des voyages.

Il a été décrit des cas de paludisme des aéroports (moustiques transportés dans la soute à bagages d’un avion en provenance d’un pays tropical).

 

TRAITEMENT PRÉVENTIF

Deux mesures sont importantes dans la prophylaxie du paludisme :

  1. La protection contre les piqûres de moustiques
  2. La médication antipaludéenne

Protection contre les moustiques :

  • porter des vêtements couvrant le plus de peau possible (chemise à manches longues et pantalons de couleur claire, chaussures fermées),
  • imprégner les habits d’un insectifuge contenant 0,5 % de perméthine,
  • utilisation de moustiquaires pour les fenêtres et les lits,
  • appliquer un insectifuge sur la peau exposée toutes les 4 à 6 heures lors de sorties dans la soirée et la nuit.

 

Prophylaxie antipaludéenne :

Cette médication est prescrite par un médecin sécialiste en médecine des voyages et doit être prise avant le départ en zone à risque.

 

Un traitement approprié est prescrit selon plusieurs critères :

  • l’itinéraire du voyage,
  • l’état de santé du voyageur,
  • la pharmaco résistance des traitements (chloroquinorésistance des parasites dans certaines régions). 

TRAITEMENT CURATIF

Dès le diagnostic confirmé, un traitement doit être institué en urgence.

Accès palustres simples :

  • Lariam 6cp en 3 prises espacées de 8 h (3cp 1ère prise puis 2cp 2ème prise puis 1 cp 3ème prise).
  • Malarone 4cp/jour 3 jours de suite.

 

Accès palustres pernicieux > transfert en réanimation :

  • Quinine IV (1,5mg/kg/j) pendant 5 jours.

 

Toute fièvre au retour des tropiques doit être considérée à priori comme une malaria jusqu'à preuve du contraire. 

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