Le Dr Thérèse Staub est médecin chef du service national des Maladies infectieuses - CHL
Le Dr Isabel De La Fuente est médecin pédiatre, spécialiste en infectiologie - CHL
Le Dr Jean Reuter est médecin réanimateur, service de Réanimation - Soins intensifs - CHL
M. Grégory Gaudillot est pharmacien gérant, chef de service de la Pharmacie - CHL.
Sujets abordés durant cette discussion:
Point sur les hospitalisations. Quelle est la situation dans les services ?
Objectifs de la vaccination ?
Les variants gamma (« brésilien ») et delta (« indien ») circulent majoritairement au Luxembourg, tous les vaccins disponibles sont-ils efficaces contre ces variants ?
Tous nos collaborateurs connaissent désormais les 4 vaccins qui sont aujourd’hui enregistrés au Luxembourg néanmoins depuis leur commercialisation, on peut noter certaines évolutions sur les schémas d’administration, que doit-on retenir aujourd’hui ?
Qu’en est-il d’une 3ème dose ? Au Luxembourg, qui sont les personnes concernées par cette dose supplémentaire ? Et pour la population générale est-ce prévue ?
Les dernières recommandations du CSMI, plaident dans certaines situations, pour une vaccination hétérologue (appelée également "mix and match"), que doit-on comprendre par ce terme et quand est-ce applicable ?
Le personnel hésitant affirme souvent que le vaccin n’empêche pas la transmission du virus. Il est vrai que les études cliniques de phase III n’ont pas mesuré si les personnes vaccinées pouvaient encore transmettre le virus. Que disent les dernières publications ?
Lors de la première vidéo nous avions évoqué la situation particulière des femmes enceintes qu’il est toujours recommandé de vacciner... Aujourd’hui j’aimerais que l’on aborde la question de la vaccination des enfants et des adolescents de plus de 12ans dont la vaccination est autorisée avec le vaccin Pfizer depuis quelques semaines. Quelle est la balance bénéfices / risques pour cette population ?
Y a-t-il des adaptations vaccinales pour cette catégorie de patient en cas de maladie chronique, d’antécédent documenté d’infection au SARS-CoV-2 ...?
A-t-on des données sur la vaccination des enfants de moins de 12 ans ?
Etude DISCOVERY avec un nouveau bras : un anticorps monoclonal d'AstraZeneca.
Le Service National des Maladies infectieuses devrait dès la rentrée pouvoir disposer d’une association d’anticorps monoclonaux CASIRIVIMAB/INDEVIMAB qui devra être administrée à des patients en ambulatoire, dans les 5 jours qui suivent les 1ersymptômes ? Qui sera concerné par ce traitement ?
Enfin, une autre étude devrait s’intéresser au BARICITINIB, anti-tyrosine kinase. Que sait-on à ce stade ?
Conclusion et RAPPEL sur la Campagne "flash" de vaccination du 26 juillet destinée aux personnels hospitaliers et aux sous-traitants hospitaliers qui ne sont pas encore vaccinés. Plus d'informations sur cette campagne ici.
Après 19 années à la tête de la Direction des soins du CHL, Mme Monique Birkel vient de céder le flambeau de Directrice des soins à Mme Daniela Collas lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 13 juillet au CHL.
Lors de la séance de passation le directeur général du CHL, le Dr Romain Nati, a exprimé sa reconnaissance à Monique Birkel pour son rôle essentiel dans le développement de la qualité et de la sécurité des soins au sein du CHL. Il l'a remercié particulièrement pour son engagement sans faille pour la reconnaissance et le développement de la profession infirmière.
Lors de la même cérémonie, Daniela Collas a été présentée en tant que nouvelle Directrice des soins. Connaissant parfaitement les rouages du CHL aussi bien que le contexte hospitalier, elle est bien placée pour succéder Monique Birkel à la Direction des soins.
A propos de Daniela Collas :
Nommée à la fonction de Directrice des soins du CHL par la Commission administrative lors de sa séance du 02 avril 2021, Mme Daniela Collas prendra officiellement ses nouvelles fonctions à la Direction des soins le 15 juillet 2021.
Daniela Collas a débuté sa carrière au CHL en tant qu’infirmière anesthésiste et de réanimation au service de soins intensifs polyvalents de 2003 à 2010, puis en tant que chef d’unité au service de cardiologie et soins intensifs coronaires. De janvier 2014 à mars 2020, elle a été cadre soignant chef de départements cliniques.
Depuis avril 2020, elle est Soignant Directeur du pôle « Pôle Patients critiques » et occupe la mission transversale « Flux patients ».
De par sa formation et son parcours au sein du CHL, Daniela Collas profite d’une solide expérience professionnelle, managériale et en gestion de projets (ex : projet d’ordonnancement, certification Traumanetzwerk, projet BLS – RQI, etc.)
La Commission Administrative et le comité de direction lui souhaitent une chaleureuse bienvenue et plein de succès dans l’exercice de sa nouvelle fonction.
La ministre de la Santé, Paulette Lenert, a présenté le projet-pilote de réseau de prise en charge pluridisciplinaire du long-COVID lors d’une conférence de presse. Prévu pour une période de 6 mois, ce projet-pilote a été élaboré afin de répondre de manière adéquate à l’émergence inquiétante de ce nouveau problème de santé publique.
En effet, une proportion non négligeable de patients atteints de la COVID-19 gardent des séquelles de la maladie sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ces patients peuvent avoir une fatigue persistante, des troubles neurologiques (cognitifs, sensoriels, céphalées, « brouillard cérébral »), des troubles cardiaques (douleurs et oppressions thoraciques, tachycardie, dyspnée, toux), ou encore des troubles de l’odorat et du goût. Des douleurs articulaires, des troubles digestifs et cutanés sont également fréquents. Les symptômes varient dans leur présentation et intensité, et peuvent aussi fluctuer dans la durée. On parle généralement de « long-COVID » si les symptômes persistent au-delà de trois mois après la phase aiguë d’infection.
« De nombreux patients ne parviennent pas à se remettre de leur phase post-aiguë, ils voient leur vie « brisée », ne parviennent pas à reprendre une activité professionnelle ni même les activités habituelles de leur vie journalière. Ils ne se reconnaissent plus dans leur vie quotidienne et souffrent de différents maux qui ne leur permettent pas de retrouver leur vie d’avant. Ceci m’a interpellé. », a expliqué Paulette Lenert, pour qui « une démarche pragmatique, rationnelle et scientifique de prise en charge de ces patients, dans le cadre d’une décision médicale partagée, pluridisciplinaire, s’avère nécessaire. »
Il est estimé qu’environ 1% des presque 70.000 cas de personnes infectées à ce jour au Luxembourg depuis mars 2020, sont concernés, donc environ 700 patients.
Prise en charge pluridisciplinaire des patients long-COVID
« Dans la grande majorité des cas, la prise en charge de ces symptômes prolongés, au cours d’une maladie COVID-19, est réalisée en soins de première ligne par des médecins généralistes. Toutefois, pour un certain nombre de patients chez qui des symptômes lourds persistent, la réalisation d’examens complémentaires et une prise en charge pluridisciplinaire coordonnée en milieu hospitalier sont nécessaires pour exclure une décompensation de comorbiditéssuite à la COVID-19. » a commenté le Dr Stéphanie Obertin, présidente du Cercle des médecins généralistes.
Une documentation, en lien avec les différentes étapes de prise en charge, doit être conduite en parallèle, de manière structurée, afin d’étayer d’éventuels travaux de recherche.
Un examen clinique approfondi, une écoute empathique et une exploration du patient dans sa globalité sont nécessaires pour porter un diagnostic en rapport avec ces symptômes prolongés. La prise en charge comprend une anamnèse spécifique, la mesure des paramètres vitaux, l’utilisation d’échelles d’évaluations validées et d’un bilan paraclinique parcimonieux.
« La prise en charge de la nouvelle pathologie long-COVID doit se faire en partenariat avec les médecins généralistes et les établissements de la rééducation ainsi que tous les autres spécialistes de rééducation de manière à développer un réseau de prise en charge dédié. », a souligné la ministre.
À cette fin, une convention de financement a été signée avec les structures partenaires du réseau, notamment le Service national des maladies infectieuses du Centre hospitalier de Luxembourg (CHL), le Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation (REHAZENTER) et le Domaine Thermal Mondorf.
Comme l’a précisé le Dr Gaston Schütz, Directeur-général du REHAZENTER : « À ce jour, les traitements des patients long-COVID sont essentiellement symptomatiques et la rééducation y occupe une place centrale: rééducation respiratoire en cas de syndromes pulmonaires, rééducation olfactive en cas de troubles de l’odorat persistants ou réentrainement à l’effort qui doit être mené de façon progressive et adaptée aux possibilités de chaque patient. »
« L’écoute, l’accompagnement et l’éducation des patients font partie intégrante du traitement de manière à apprendre aux patients à s’autogérer, connaître leurs limites mais aussi à continuer des activités physiques même modérées en l’absence de contre-indications. », a ajouté Pierre Plumer, Directeur-général Domaine Thermal Mondorf.
En outre, l’exploration de troubles anxieux et dépressifs, de troubles fonctionnels et la proposition d'un soutien psychologique voire psychiatrique sont à envisager à toutes les étapes du suivi.
Cette prise en charge sera dès lors accessible aux patients au niveau national dans une organisation pluridisciplinaire afin de leur offrir de manière individualisée et optimale des services multidisciplinaires de rééducation, de réadaptation et de soutien.
Parcours clinique du patient
Le parcours clinique d’un patient long-COVID se fait en 3 grandes étapes :
1.
Un patient qui présente des symptômes de long-COVID doit consulter en premier lieu son médecin généraliste (ou spécialiste), qui l’oriente vers la consultation « long-COVID » selon des critères d’admission bien définis et dépassant les possibilités des soins primaires, donc uniquement si un bilan hospitalier complémentaire et/ou une prise en charge pluridisciplinaire est nécessaire.
2.
Ensuite, le patient prend rendez-vous au Service national des maladies infectieuses(SNMI) du CHL.
« Lors de sa première consultation, une anamnèse complète du patient sera faite avec un Case Manager, sur base d’un questionnaire standardisé, permettant d’identifier les symptômes prédominants qui nécessiteront une éventuelle exploration, mais aussi de déterminer le critère d’urgence et de priorisation pour la prise en charge. Après consultation avec le médecin coordinateur du bilan patient, une décision sur l’orientation thérapeutique au sein du réseau de compétences est prise, sur base des besoins spécifiques du patient. » a expliqué le Dr Thérèse Staub du SNMI.
3.
Si une prise en charge spécialisée s’avère nécessaire, le patient est transféré aux structures partenaires, donc soit au REHAZENTER, soit au Domaine Thermal Mondorf.
« Il est primordial que les patients long-COVID soient pris en charge de manière adaptée et qu’on leur évite un parcours diagnostique long et épuisant. » a conclu la ministre.
Le budget dédié au projet-pilote qui sera lancé au 1er août, se chiffre à 1,01 million €.
Communiqué par le ministère de la Santé, le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), le Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation (REHAZENTER) le Cercle des médecins généralistes et le Domaine Thermal Mondorf
La ministre de la Santé, Paulette Lenert, a présenté le projet-pilote de réseau de prise en charge pluridisciplinaire du long-COVID lors d’une conférence de presse. Prévu pour une période de 6 mois, ce projet-pilote a été élaboré afin de répondre de manière adéquate à l’émergence inquiétante de ce nouveau problème de santé publique.
En effet, une proportion non négligeable de patients atteints de la COVID-19 gardent des séquelles de la maladie sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ces patients peuvent avoir une fatigue persistante, des troubles neurologiques (cognitifs, sensoriels, céphalées, « brouillard cérébral »), des troubles cardiaques (douleurs et oppressions thoraciques, tachycardie, dyspnée, toux), ou encore des troubles de l’odorat et du goût. Des douleurs articulaires, des troubles digestifs et cutanés sont également fréquents. Les symptômes varient dans leur présentation et intensité, et peuvent aussi fluctuer dans la durée. On parle généralement de « long-COVID » si les symptômes persistent au-delà de trois mois après la phase aiguë d’infection.
« De nombreux patients ne parviennent pas à se remettre de leur phase post-aiguë, ils voient leur vie « brisée », ne parviennent pas à reprendre une activité professionnelle ni même les activités habituelles de leur vie journalière. Ils ne se reconnaissent plus dans leur vie quotidienne et souffrent de différents maux qui ne leur permettent pas de retrouver leur vie d’avant. Ceci m’a interpellé. », a expliqué Paulette Lenert, pour qui « une démarche pragmatique, rationnelle et scientifique de prise en charge de ces patients, dans le cadre d’une décision médicale partagée, pluridisciplinaire, s’avère nécessaire. »
Il est estimé qu’environ 1% des presque 70.000 cas de personnes infectées à ce jour au Luxembourg depuis mars 2020, sont concernés, donc environ 700 patients.
Prise en charge pluridisciplinaire des patients long-COVID
« Dans la grande majorité des cas, la prise en charge de ces symptômes prolongés, au cours d’une maladie COVID-19, est réalisée en soins de première ligne par des médecins généralistes. Toutefois, pour un certain nombre de patients chez qui des symptômes lourds persistent, la réalisation d’examens complémentaires et une prise en charge pluridisciplinaire coordonnée en milieu hospitalier sont nécessaires pour exclure une décompensation de comorbiditéssuite à la COVID-19. » a commenté le Dr Stéphanie Obertin, présidente du Cercle des médecins généralistes.
Une documentation, en lien avec les différentes étapes de prise en charge, doit être conduite en parallèle, de manière structurée, afin d’étayer d’éventuels travaux de recherche.
Un examen clinique approfondi, une écoute empathique et une exploration du patient dans sa globalité sont nécessaires pour porter un diagnostic en rapport avec ces symptômes prolongés. La prise en charge comprend une anamnèse spécifique, la mesure des paramètres vitaux, l’utilisation d’échelles d’évaluations validées et d’un bilan paraclinique parcimonieux.
« La prise en charge de la nouvelle pathologie long-COVID doit se faire en partenariat avec les médecins généralistes et les établissements de la rééducation ainsi que tous les autres spécialistes de rééducation de manière à développer un réseau de prise en charge dédié. », a souligné la ministre.
À cette fin, une convention de financement a été signée avec les structures partenaires du réseau, notamment le Service national des maladies infectieuses du Centre hospitalier de Luxembourg (CHL), le Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation (REHAZENTER) et le Domaine Thermal Mondorf.
Comme l’a précisé le Dr Gaston Schütz, Directeur-général du REHAZENTER : « À ce jour, les traitements des patients long-COVID sont essentiellement symptomatiques et la rééducation y occupe une place centrale: rééducation respiratoire en cas de syndromes pulmonaires, rééducation olfactive en cas de troubles de l’odorat persistants ou réentrainement à l’effort qui doit être mené de façon progressive et adaptée aux possibilités de chaque patient. »
« L’écoute, l’accompagnement et l’éducation des patients font partie intégrante du traitement de manière à apprendre aux patients à s’autogérer, connaître leurs limites mais aussi à continuer des activités physiques même modérées en l’absence de contre-indications. », a ajouté Pierre Plumer, Directeur-général Domaine Thermal Mondorf.
En outre, l’exploration de troubles anxieux et dépressifs, de troubles fonctionnels et la proposition d'un soutien psychologique voire psychiatrique sont à envisager à toutes les étapes du suivi.
Cette prise en charge sera dès lors accessible aux patients au niveau national dans une organisation pluridisciplinaire afin de leur offrir de manière individualisée et optimale des services multidisciplinaires de rééducation, de réadaptation et de soutien.
Parcours clinique du patient
Le parcours clinique d’un patient long-COVID se fait en 3 grandes étapes :
1.
Un patient qui présente des symptômes de long-COVID doit consulter en premier lieu son médecin généraliste (ou spécialiste), qui l’oriente vers la consultation « long-COVID » selon des critères d’admission bien définis et dépassant les possibilités des soins primaires, donc uniquement si un bilan hospitalier complémentaire et/ou une prise en charge pluridisciplinaire est nécessaire.
2.
Ensuite, le patient prend rendez-vous au Service national des maladies infectieuses(SNMI) du CHL.
« Lors de sa première consultation, une anamnèse complète du patient sera faite avec un Case Manager, sur base d’un questionnaire standardisé, permettant d’identifier les symptômes prédominants qui nécessiteront une éventuelle exploration, mais aussi de déterminer le critère d’urgence et de priorisation pour la prise en charge. Après consultation avec le médecin coordinateur du bilan patient, une décision sur l’orientation thérapeutique au sein du réseau de compétences est prise, sur base des besoins spécifiques du patient. » a expliqué le Dr Thérèse Staub du SNMI.
3.
Si une prise en charge spécialisée s’avère nécessaire, le patient est transféré aux structures partenaires, donc soit au REHAZENTER, soit au Domaine Thermal Mondorf.
« Il est primordial que les patients long-COVID soient pris en charge de manière adaptée et qu’on leur évite un parcours diagnostique long et épuisant. » a conclu la ministre.
Le budget dédié au projet-pilote qui sera lancé au 1er août, se chiffre à 1,01 million €.
Communiqué par le ministère de la Santé, le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), le Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation (REHAZENTER) le Cercle des médecins généralistes et le Domaine Thermal Mondorf
Après l’installation en 2018 d’un nouveau PET-scanner 100% digital*, la production in-situ de radiotraceurs de dernière génération, à base de GALLIUM-68, dote le Centre National PET d’une plate-forme diagnostique de pointe pour l’imagerie des cancers au Luxembourg.
Le Centre National PET est une unité fonctionnelle interhospitalière, sise au Centre Hospitalier de Luxembourg, ouverte aux médecins nucléaristes du Grand-Duché de Luxembourg et de la « Grande Région ».
La totalité des examens PET-Scan ont jusqu’à présent été réalisés après injection de Fluor-18, principalement sous forme de FDG (18F-Fluorodéoxyglucose). L’installation récente d’un tout nouveau laboratoire radiopharmaceutique au sein du Centre National PET permet désormais la production in-situ de radiotraceurs de nouvelle génération, contenant du Gallium-68, utiles pour déceler certaines tumeurs.
Très concrètement, la technique d’imagerie PET-Scan associée au Gallium-68 permet une meilleure exploration des cancers prostatiques et des tumeurs neuroendocrines, difficiles à détecter par des techniques d’imagerie classiques moins sensibles. Grâce à leur courte demi-vie, les radiotraceurs à base de Gallium-68 sont éliminés plus rapidement de l’organisme des patients que les produits radioactifs classiques.
Le Centre National PET (CNP) se dote ainsi d’une capacité de diagnostique novatrice, qui évitera aux résidents du Luxembourg de devoir sortir du pays pour bénéficier de ces techniques modernes. Leur prise en charge sera dès lors facilitée et leurs traitements médicaux grandement améliorés.
Création d’un laboratoire radiopharmaceutique
Pour permettre la réalisation de ce nouvel arsenal diagnostic, un tout nouveau laboratoire radiopharmaceutique, répondant aux normes de production et de contrôle de qualité, a dû être installé au CHL.
De plus, le CHL a engagé le premier radiopharmacien exerçant au Luxembourg. Ce spécialiste des médicaments radioactifs, qui travaille sous la responsabilité de la pharmacie hospitalière, peut désormais fabriquer, à la demande, des traceurs spécifiques de certains types de cancers. Ainsi, le 68Ga-PSMA permettra la détection des tumeurs prostatiques et le 68Ga-édotréotide celle des tumeurs neuroendocrines. Ces deux molécules sont désormais produites et contrôlées dans les locaux du Centre National PET, offrant ainsi un service de proximité particulièrement attendu.
*Le principe du PET-CT
Le PET-CT associe deux techniques d’imagerie. La technique CT (Computed Tomography) fournit les informations morphologiques auxquelles la technique PET (Positron Emission Tomography) superpose les informations fonctionnelles qui renseignent le clinicien sur l’activité métabolique des tissus grâce à l’injection d’un produit radioactif – le « traceur ».
Le PET-CT démontre son intérêt dans un nombre croissant de pathologies cancéreuses ainsi que dans le suivi thérapeutique et dans l’évaluation précoce de la réponse au traitement.
Le Centre National PET se dote de nouveaux « traceurs » PET pour l'imagerie du carcinome prostatique et des tumeurs neuroendocrines
Après l’installation en 2018 d’un nouveau PET-scanner 100% digital*, la production in-situ de radiotraceurs de dernière génération, à base de GALLIUM-68, dote le Centre National PET d’une plate-forme diagnostique de pointe pour l’imagerie des cancers au Luxembourg.
Le Centre National PET est une unité fonctionnelle interhospitalière, sise au Centre Hospitalier de Luxembourg, ouverte aux médecins nucléaristes du Grand-Duché de Luxembourg et de la « Grande Région ».
La totalité des examens PET-Scan ont jusqu’à présent été réalisés après injection de Fluor-18, principalement sous forme de FDG (18F-Fluorodéoxyglucose). L’installation récente d’un tout nouveau laboratoire radiopharmaceutique au sein du Centre National PET permet désormais la production in-situ de radiotraceurs de nouvelle génération, contenant du Gallium-68, utiles pour déceler certaines tumeurs.
Très concrètement, la technique d’imagerie PET-Scan associée au Gallium-68 permet une meilleure exploration des cancers prostatiques et des tumeurs neuroendocrines, difficiles à détecter par des techniques d’imagerie classiques moins sensibles. Grâce à leur courte demi-vie, les radiotraceurs à base de Gallium-68 sont éliminés plus rapidement de l’organisme des patients que les produits radioactifs classiques.
Le Centre National PET (CNP) se dote ainsi d’une capacité de diagnostique novatrice, qui évitera aux résidents du Luxembourg de devoir sortir du pays pour bénéficier de ces techniques modernes. Leur prise en charge sera dès lors facilitée et leurs traitements médicaux grandement améliorés.
Création d’un laboratoire radiopharmaceutique
Pour permettre la réalisation de ce nouvel arsenal diagnostic, un tout nouveau laboratoire radiopharmaceutique, répondant aux normes de production et de contrôle de qualité, a dû être installé au CHL.
De plus, le CHL a engagé le premier radiopharmacien exerçant au Luxembourg. Ce spécialiste des médicaments radioactifs, qui travaille sous la responsabilité de la pharmacie hospitalière, peut désormais fabriquer, à la demande, des traceurs spécifiques de certains types de cancers. Ainsi, le 68Ga-PSMA permettra la détection des tumeurs prostatiques et le 68Ga-édotréotide celle des tumeurs neuroendocrines. Ces deux molécules sont désormais produites et contrôlées dans les locaux du Centre National PET, offrant ainsi un service de proximité particulièrement attendu.
*Le principe du PET-CT
Le PET-CT associe deux techniques d’imagerie. La technique CT (Computed Tomography) fournit les informations morphologiques auxquelles la technique PET (Positron Emission Tomography) superpose les informations fonctionnelles qui renseignent le clinicien sur l’activité métabolique des tissus grâce à l’injection d’un produit radioactif – le « traceur ».
Le PET-CT démontre son intérêt dans un nombre croissant de pathologies cancéreuses ainsi que dans le suivi thérapeutique et dans l’évaluation précoce de la réponse au traitement.
À quelques semaines des Jeux Olympiques et Paralympiques à Tokyo, LL.AA.RR. le Grand-Duc et le Prince Guillaume ont reçu au Palais grand-ducal les délégations luxembourgeoises pour échanger sur leurs préparatifs et les encourager avant le grand départ vers le Japon.
Furent également présents lors de la réception les Dr Nührenbörger et Dr Urhausen, ainsi que la kinésithérapeute Nina Goedert de la Clinique du Sport du CHL.
La Clinique du Sport du CHL fait partie du Centre Médical Olympique Luxembourgeois; l'équipe activement impliquée dans la préparation des sportifs pour les Jeux Olympiques de Tokyo se compose des médecins du sport Dr Axel Urhausen et Dr Christian Nührenbörger, ainsi que des kinésithérapeutes Jérôme Pauls, Nina Goedert et Anouk Urhausen.