Les plaintes fonctionnelles à l’adolescence

Les plaintes fonctionnelles à l’adolescence

Conférence présentée par le Dr Marianne CAFLISCH, le vendredi 12 juin 2015, de 13h00 à 14h00, à la bibliothèque de la KannerKlinik.

Le Dr Marianne CAFLISCH est pédiatre, responsable la consultation de la Médecine de l’adolescent
Hôpital Universitaire Genève HUG.

Organisation: Dr Armand BIVER, CHL Kannerklink.

Entrée libre, gratuit.

 

Obésité: Quelle intervention pour quel patient

Les 2 grands types de techniques chirurgicales

 

1. Les techniques dites restrictives pures

Elles réduisent la taille de l’estomac. La quantité d’aliments ingérés est réduite et la sensation de satiété apparaît plus vite.

A. Anneau gastrique ajustable

B. Sleeve gastrectomie (ou gastrectomie en manchon ou gastrectomie linéaire)

 

2. Les techniques mixtes dites restrictives et "malabsorptives"

Elles réduisent la taille de l’estomac (restriction) et diminuent l’assimilation de ces aliments par l’organisme (malabsorption):

A. By-Pass gastrique

B. Dérivation bilio-pancréatique

L’anneau ajustable diminue le volume de l’estomac et ralentit la digestion. Il est de moins en moins employé vu les effets secondaires non négligeables:

La nécessité de réopérer souvent les patients.

  • Mauvaise hygiène alimentaire: régurgitations alimentaires, vomissements, alimentation sucrée.
  • Problèmes liés au boîtier: infections, déplacement du boîtier sous la peau, rupture du tube reliant le boîtier et l’anneau.
  • Gissement de l’anneau et dilatation de la poche au-dessus de l’anneau pouvant entraîner des vomissements importants voire l’impossibilité de s’alimenter.
  • Troubles de l’oesophage (reflux gastro-oesophagien, oesophagite, troubles moteurs).
  • Lésions de l’estomac provoqué par l’anneau (érosion de l’estomac, migration de l’anneau).

(ou gastrectomie en manchon ou gastrectomie linéaire)

C’est une technique restrictive qui consiste à faire une gastrectomie calibrée sur une sonde de Faucher et emporte ainsi la majorité des cellules qui produisent les hormones de la faim (ex.: ghréline) et provoquant par l’étroitesse du tube une sensation de satiété rapide.

  • Elle donne des bons résultats auprès des malades sélectionnés.
  • Elle est parfois employée comme première intervention chez les malades super-super obèses.
  • C’est la seule intervention qui est irréversible.
  • Elle est contre-indiquée chez le patient présentant un reflux gastro-oesophagien préopératoire.

  • C’est l’intervention la plus réalisée en Europe et aux Etats-Unis.
  • Le recul de cette intervention est supérieur à 20 ans.
  • C’est une technique à la fois restrictive et malabsorptive qui permet de diminuer l’ingestion du volume alimentaire et associe une diminution de l’assimilation du dernier.
  • Cette intervention permet une perte d’excès de poids entre 60-70%, ce qui représente en général une perte de poids de 30 à 40 kg.
  • Elle a un effet spectaculaire sur le diabète avec un taux de guérison de 60-70% en fonction de l’âge du diabète.
  • Le patient bypassé doit prendre des suppléments vitaminiques à vie.
  • Une surveillance à long terme par le médecin généraliste ou par la clinique de l’obésité est nécessaire notamment pour déceler un déficit quelconque dans la prise de sang.
  • Le bypass est une opération réversible.

  • Il s’agit d’une technique peu restrictive mais surtout malabsorptive. Elle est indiquée chez les patients super-super obèses. Elle est parfois le deuxième temps après une intervention type sleeve ou dans certains cas de réintervention bariatrique.
  • Cette technique est peu employée en Europe et nécessite un suivi rigoureux car, en dehors des déficits vitaminiques, elle peut entraîner des graves carences en protéines.
  • Les patients se plaignent souvent de stéatorrhée et selles malodorantes.

Services associés
Cancer et sexualité

Cancer et sexualité

Atelier de psycho-oncologie pour les patients et les familles présenté par Vanessa Grandjean (psychologue), Sarah Godefroid (sexologue). Le jeudi 4 juin 2015 de 14h00 à 16h00, salle R2. (Entrée par INCCI)

Dans le cadre de la prise en charge globale du patient en oncologie, le Centre Hospitalier de Luxembourg propose des ateliers autour de la thématique du cancer.

Lorsqu’un patient et sa famille sont confrontés à la maladie cancéreuse, se retrouvent malgré eux dans un parcours plein d’incertitudes.

C’est ainsi, qu’à côté des conséquences physiques d’une telle maladie, des répercussions psychologiques et sociales peuvent également apparaître.

L’objectif de ces ateliers est de mieux répondre aux attentes et besoins des patients et de leur entourage. De cette façon différentes thématiques seront abordées: l’alimentation, le travail, la communication avec le monde médical, les troubles cognitifs, la fatigue, les soins palliatifs, la sexualité, les émotions...

Ces ateliers seront co-animés par différents professionnels de santé. ils sont accessibles pour tout patient, famille, entourage confrontés à la maladie cancéreuse.

L’entrée est libre et gratuite.

Les ateliers se tiennent en langue luxembourgeoise et française.

 

Pour tous renseignements, vous pouvez contacter le service de psycho-oncologie.

 

SPECT et neurodégénérescence: quand faire quoi? Can multitracer PET differentiate subtypes of Parkinson’s disease?

SPECT et neurodégénérescence: quand faire quoi? Can multitracer PET differentiate subtypes of Parkinson’s disease?

Conférence présentée par le Dr. Patrick PAULUS, Service de Médecine nucléaire, CHL et le Dr. Frank SCHWARTZ, Université de Cologne, le mardi 2 juin 2015, de 17h00 à 18h00, salle R2 A-B.

Organisation:

Prof. Dr. Nico DIEDERICH (diederich.nico@chl.lu)

Une petite collation est offerte lors de chaque conférence

Match de gala organisé par l'ALAIF aux bénéfices de l'unité des Soins Palliatifs du CHL

Match de gala organisé par l'ALAIF aux bénéfices de l'unité des Soins Palliatifs du CHL

L'Amicale Luxembourgeoise des Anciens Internationaux de Football (ALAIF) organise un match de gala avec l’équipe des anciens du FC Kaiserslautern aux bénéfices de l’unité des Soins Palliatifs du CHL. Le samedi 20 juin 2015 à 17h au stade Alphonse Theis à Hesperange.

Des billets d’entrée (prix 10 euros) sont en vente au secrétariat des Soins Palliatifs (Clinique d’Eich, centre médical, 2ième étage)

 
Colectomie

 

Chère Madame, Cher Monsieur,

Vous avez été opéré(e) d’une colectomie.

Cette brochure a été réalisée par le personnel soignant et n’a d’autre but que d’essayer de répondre à vos questions et de vous donner quelques conseils pratiques pour le quotidien : précautions à prendre après l’intervention, mobilisation post-op, activités conseillées, etc. 

Bien sûr, cette brochure ne répond pas à toutes vos questions (elle est généralisée). Les médecins, ainsi que le personnel soignant sont à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire.

Qu’est ce que l’intestin ?

La nourriture va de la bouche dans l’estomac par l’œsophage. Ensuite elle passe dans l’intestin grêle pour passer dans le côlon.

Les selles sont stockées dans le rectum jusqu’à évacuation du corps.

Son rôle est principalement d’éliminer les déchets, d’absorber l’eau, de maintenir l’équilibre hydrique et d’absorber certaines vitamines.

Qu’est-ce que la chirurgie intestinale, colectomie ?

Il s’agit d’enlever une partie ou tout le côlon. Elle est indiquée dans différentes situations (diverticulite, maladies inflammatoires et le cancer)

Cette procédure peut se faire de 2 manières :

Laparoscopie, coelioscopie

    Il s’agit d’une chirurgie de ventre fermé sous anesthésie générale

Laparotomie

    Chirurgie classique à ventre ouvert

1. Par laparoscopie 

Le(la) chirurgienn(e) fait quatre à six incisions dans l’estomac. Il/elle utilise des instruments et une caméra pour enlever la partie malade de l’intestin et recoudre les parties saines de l’intestin.

2. Par laparotomie 

Le(la) chirurgienn(e) fait une incision mesurant de 10 à 20 cm dans le ventre pour effectuer la chirurgie

Certains patients pourraient nécessiter une stomie (poche) après l’intervention. La stomie peut-être temporaire ou permanente.

Si vous en avez besoin, le chirurgien vous en parlera lors de la consultation et vous allez rencontrer un stomatothérapeute, un infirmier spécialisé dans les soins de stomie.

 

 

 

Les risques de l'opération 

Comme pour chaque opération, il y a des risques et des complications qui peuvent apparaître.

Votre chirurgien et anesthésiste vous expliqueront en détails les différentes complications.

Les complications possibles sont :

  • Douleurs
  • Nausées, vomissements Infection
  • Hémorragie, hématome
  • Rupture des sutures de l’intestin avec un risque de péritonite
  • Iléus paralytique avec comme effet retardé, une occlusion
  • Thrombose veineuse profonde, embolie
  • Gonflements et picotements de la peau ainsi que des douleurs à l’épaule, cou et au ventre peuvent survenir après une opération laparoscopique

Toutes ces complications peuvent être traitées soit par réintervention, par des médicaments ou des drainages.

Les intervenants durant votre séjour

Différentes personnes interviendront tout au long de votre séjour, à savoir :

  • Le chirurgien
  • L’anesthésiste
  • Les infimiers(ères)
  • Les aides-soignant(e)s
  • Les diététicien(ne)s
  • Le kinésithérapeute
  • L’assistant(e) sociale (si nécessaire)
  • Stomatothérapeute (si nécessaire)
  • Unité mobile de gériatrie si nécessaire

Avant l'opération 

Consultation chez le chirurgien

Le chirurgien vous expliquera :

  • La raison de l’intervention
  • Le déroulement de l’intervention
  • La durée probable de l’hospitalisation
Consultation chez l’anesthésiste

Après votre passage chez le chirurgien, vous allez passer chez l’anesthésiste. Vous allez recevoir la date par les secrétaires de votre Rendez-vous anesthésiste.

L’anesthésiste discutera avec vous du type d’anesthésie en fonction de votre âge, de l’état de santé et du type d’opération prévue.

Vous pourriez être amené à passer des examens complémentaires sur avis de l’anesthésiste.

N’oubliez pas de mentionner toutes vos allergies et votre traitement que vous prenez d’habitude. L’anesthésiste vous dira ce que vous pouvez continuer et ce qu’il faut arrêter.

Consultation pré-opératoire

Pendant la consultation pré-opératoire, l’infirmier(e) rempliera avec vous le dossier infirmier et vous donnera les explications nécessaires concernant la préparation de votre intervention ainsi à quoi vous devez vous attendre lors de votre hospitalisation. Vous allez passer des analyses de sang et un électrocardiogramme (si nécessaire).

Pour le bon déroulement de votre séjour, n’oubliez pas :

  • Votre valise avec des vêtements, effets de toilette, essuies, savon, gants de toilette,…
  • Vos médicaments personnels ou une liste de ceux-ci
  • D’enlever le vernis de vos ongles de mains et de pieds
  • D’éviter d’emporter des objets précieux tels que vos bijoux, GSM, argent,… (Vous avez néanmoins un coffre-fort dans votre chambre)

Le déroulement peut varier en fonction de votre état et de votre évolution. Ce qui suit vous est donné à titre indicatif.

Il existe la procédure Fast Track pour ce type d’intervention. Il existe certains critères d’inclusion pour ce type de chirurgie :

  • Chirurgie programmée mini-invasive
  • Pas de chirurgie en urgence
  • Pas de péritonites ou occlusions

Cette procédure de Fast Track nécessite une collaboration médico-soignante étroite.

Votre chirurgien décidera si vous rentrez dans les critères de chirurgie Fast Track.

Il est important de suivre un régime sans résidus strict pendant 5 jours en pré-opératoire

Entrée à l’hôpital

Vous entrez la veille de l’intervention aux alentours de 17 heures (heure exacte communiquée par les secrétaires). Vous vous présentez aux admissions pour avoir votre numéro d’hospitalisation.

Arrivé dans le service, on vous met un bracelet d’identification.

Une fois installé en chambre, l’infirmier(e) va venir prendre vos paramètres ainsi que votre taille et le poids. Il/elle validera avec vous les informations et la fiche infirmière et envisagera avec vous, la planification de la sortie.

L’infirmier(e) vous demandera de prendre une douche avec un produit désinfectant et contrôlera le rasage (ou fera le rasage si nécessaire).

On pourrait vous prescrire une préparation colique pour nettoyer une partie de votre intestin avant la chirurgie (décision par le chirurgien).

Procédure Fast track :

En pré-opératoire :

Vous allez recevoir un lavement pour la chirurgie collique gauche la veille au soir sauf tumeur du rectum.

Pour une tumeur du rectum, vous allez recevoir un Fleet au soir.

Il/elle répondra à toutes vos questions et vos craintes. Une éducation sur votre pathologie et la gestion des risques sera débutée.

Vous devez rester à jeun à partir de minuit.

 

Le jour de l’opération

Le matin, après votre réveil, vous allez prendre une douche au savon désinfectant, on recontrôlera votre rasage et on vous donne une blouse d’opéré.

Veillez à bien enlever tous vos bijoux, le vernis, dentiers et prothèses.

Dès l’appel de la salle d’opération, une prémédication vous sera administrée et on vous invite d’aller vider votre vessie. Une fois toutes ces choses faites, il est important de rester couché dans le lit.

Procédure Fast track :

Vous allez boire 2h avant la chirurgie du Nutricia PréOP que les infirmier(ères) vous donneront.

Vous n’êtes pas prémédiqués.

Un brancardier(ère) viendra vous chercher et en présence de votre infirmière référente vous êtes conduit au bloc opératoire.
 

L’opération

Une fois endormi par l’anesthésiste, votre chirurgien débute l’intervention.

L’opération consiste à enlever le morceau de côlon malade.

Procédure Fast track :

  • Chirurgie laparoscopique
  • Pas de sonde gastrique
  • Pas de sonde urinaire
  • Pas de drainage
  • Antibiothérapie prophylactique et thromboprophylaxie

 

Après l’opération

Vous vous réveillez à la salle de réveil. Aucun visiteur n’est admis à cette unité. Vous y êtes surveillé pendant 2 heures avant de redescendre dans votre chambre si tous les contrôles effectués sont satisfaisants.

Vous aurez une voie veineuse périphérique avec des perfusions ainsi qu’une sonde urinaire qui draine l’urine après votre chirurgie. Il se pourrait que vous ayez un drainage qui sera enlevé en fonction des quantités drainées.

Procédure Fast track :

  • Pas de sonde urinaire et pas de drainages.

Vos signes vitaux et vos pansements seront contrôlés souvent. Votre douleur sera pris en charge efficacement et une fois ces contrôles satisfaisants, vous seriez transféré dans votre chambre où votre famille peut vous rendre visite.

 

Dans votre chambre

Les infirmiers (ères) se chargeront de la surveillance des différents paramètres, des médicaments, des pansements et d’autres soins. La douleur sera prise en charge de manière systématique (cf. prise en charge douleurs).

Votre sonde vésicale sera ôtée le lendemain ou surlendemain de votre opération.

Vous restez toujours à jeun pour l’instant. Pour ce qui est de la mobilisation, vous effectuerez votre premier lever en présence d’un(e) infirmier (ère) le soir de votre intervention en fonction de votre état.

Le soir vous allez recevoir une injection sous cutanée pour contrecarrer le risque de thromboses sur avis médical.

Procédure Fast track :

Vous avez le droit de boire après 2h et vous avez droit à un Fortimel ( ou équivalent) après 6h.

Vous aurez des anti-douleurs et des antiémétiques pendant 24h en IV. Vous serez levés le soir même.

 

Premier jour post-opératoire

Le premier jour postopératoire, on continue la surveillance de vos paramètres, des douleurs et des quantités drainées. Vous pouvez vous lever accompagné. On vous aidera à accomplir vos soins d’hygiène. Le kinésithérapeute passera vous voir pour vous aider à récupérer plus vite.

Au niveau alimentation vous restez à jeun.

L’équipe soignante vous éduquera sur les risques et votre devenir.

Procédure Fast track :

Les perfusions seront enlevée au premier jour post-opératoire.

Jours post-opératoire suivants

Les jours suivants, vous aurez une surveillance de paramètres, de la douleur, de la reprise de transit. Vous pourrez recommencer à manger tout doucement un régime TBB à partir du 3ième jour postopératoire.

La diététicienne peut passer pour vous expliquer les consignes alimentaires particulières.

Les pansements seront refaits, la sonde urinaire sera enlevée, les perfusions seront diminuées et les drainages seront enlevés en fonction des quantités.

Tout au long de votre séjour, l’équipe médico-soignante sera à votre disposition pour répondre à vos questions.

 

 

Sortie

La sortie sera envisageable une fois l’alimentation bien tolérée, le transit présent et s’il y une bonne récupération de l’autonomie de départ.

Vous verrez avec l’équipe soignante comment vous envisagez votre sortie et votre retour à domicile (transport, papiers, RDV,…)

Vous aurez un Rendez-vous après 3 semaines chez votre chirurgien, et un Rendez-vous en consultation pansement pour enlever vos fils.

Une brochure de sortie vous est remise dès votre sortie.

En ce qui concerne votre traitement, vous reprenez vos médicaments habituels (sauf avis particulier de votre médecin) et vous prendrez des anti-douleurs et/ou d’autres traitements qui vous ont été prescrits.

Vous continuez l’injection anti-thrombolique à domicile (soit vous-même, soit les soins à domicile).

 

Gestion de la douleur

Le soulagement de la douleur est important et primordial en post opératoire.

Il vous permettra de :

  • Respirer plus facilement
  • Bouger plus facilement
  • Manger mieux
  • Dormir mieux
  • Guérir plus rapidement

On va vous demander d’évaluer votre douleur sur une échelle de 0-10. N’hésitez pas à mettre des mots sur vos douleurs, on fera tout pour soulager vos douleurs.

La plaie et le pansement

La plaie est suturée avec des fils ou des agrafes qui seront enlevés endéans les 10 jours qui suivent l’intervention.

La plaie est protégée par un pansement imperméable qui ne doit pas être changé systématiquement.

Si celui-ci se décolle, remplacez-le en veillant à vous laver soigneusement les mains avant.

La plaie peut rester à l’air à partir du 5ème jour suivant l’intervention.

Vous pouvez prendre une douche, mais pas de bain tant que vous portez les fils.

N’exposez pas votre cicatrice au soleil pendant plus ou moins 6 mois à 1 an ou protégez-la avec une crème écran total. 

Le traitement

Voyez avec votre médecin pour la reprise de votre traitement habituel.

Pour prévenir des troubles thrombo-emboliques (phlébite, embolie), des injections de Clexane® sont prescrites pour une durée déterminée.

Si vous désirez les réaliser vous-même, l’infirmier(ère) vous apprendra à gérer votre traitement.

Sinon, nous organiserons une prise en charge de vos injections par les soins à domicile. 

Les douleurs

Il est normal de ressentir encore des douleurs surtout lors des mobilisations, et ce, quelques jours après l’intervention:

  • Prenez le traitement prescrit par le médecin.
  • Mobilisez-vous en évitant les mouvements brusques.
  • Maintenez votre ventre lorsque vous toussez ou éternuez. 

Les activités

Pendant 1 mois, ne portez pas de charges lourdes (+5kg), évitez les exercices qui engendrent des tensions abdominales.

Pour la reprise du sport, voyez avec votre médecin. La marche est toutefois conseillée. 

L'alimentation

Il est important de respecter les conseils et le programme établi par la diététicienne et/ou par le médecin. 

Le tabac

Il est important d’arrêter le tabac complètement. 

Le suivi

N’hésitez pas à nous contacter en cas de problème:

  • Modification de votre plaie: rougeur, hématome, écoulement.
  • Diarrhée (selles plus de 4 fois par jour).
  • Constipation (Pas de selles durant plus de 3 jours).
  • Selles noires ou sang frais dans les selles.
  • Fièvre, nausées, vomissements, douleurs intenses. 

La sortie

À votre sortie, vous recevrez:

  • un rendez-vous en polyclinique chirurgicale pour l’ablation des fils ou agrafes et un contrôle de la plaie.
  • un rendez-vous pour une visite de contrôle chez votre chirurgien.
  • nous vous conseillons de prendre un rendez-vous de contrôle chez votre gastro-entérologue. 
Services associés
Le patient est opéré d'une chirurgie bariatrique

Plusieurs conditions sont requises pour bénéficier d’une chirurgie bariatrique:

  • IMC ≥ 40 et IMC ≥ 35 (Indice de Masse Corporelle en anglais Body Mass Index, BMIavec au moins une comorbidité susceptible d’être améliorée après la chirurgie (HTA, syndrome d’apnées du sommeil (SAS), diabète de type 2, maladies ostéoarticulaires invalidantes, maladies du foie comme la stéatohépatite non alcoolique, etc.).
  • Echec d’un traitement médical, nutritionnel, diététique et psychothérapeutique bien conduit pendant 12 mois (absence de perte de poids suffisante ou absence de maintien de la perte de poids).
  • Patient bien informé au préalable (brochure d’information pour les patients).
  • Évaluation et prise en charge préopératoires pluridisciplinaires pendant plusieurs mois.
  • Nécessité comprise et acceptée par le patient d’un suivi chirurgical et médical à long terme.
  • Risque opératoire acceptable.

 

Il existe des contre-indications à une chirurgie, dont certaines peuvent être temporaires:

  • Troubles cognitifs ou mentaux sévères.
  • Troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire (binge).
  • Dépendance à l’alcool et aux substances psychoactives licites et illicites.
  • Maladies mettant en jeu le pronostic vital à court et moyen terme.
  • Contre-indications à l’anesthésie générale.
  • Absence de prise en charge médicale préalable identifiée et incapacité prévisible du patient à participer à un suivi médical à long terme.

Elles sont rares et la majorité d’entre-elles surviennent lors de l’hospitalisation, elles sont essentiellement:

  • La fistule ou fuite anastomotique.

  • L’hémorragie.

  • Les thromboses des membres inférieurs et l’embolie pulmonaire etc.

Elles doivent être reconnues et prises en charge le plus rapidement que possible. une surveillance par une équipe médico-soignante expérimentée est donc nécessaire.

Les complications à distance, qui nécessitent un oeil vigilant du médecin traitant, sont:

  • La sub-occlusion ou occlusion liée à la présence d’une hernie interne.

  • Impaction alimentaire.

  • La dysphagie sévère liée soit à une sténose soit à une ulcération au niveau de l’outlet du petit estomac.

  • Thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire à distance.

Le suivi et la prise en charge du patient après l’intervention doivent être assurés idéalement «à vie», l’obésité étant une maladie chronique et en raison du risque de complications tardives (chirurgicales ou nutritionnelles dont certaines peuvent conduire à des atteintes neurologiques graves).

  • Fréquence des consultations: au moins 4 fois la première année, 1 ou 2 fois par an après.

  • Le suivi médico-chirurgical doit mettre l’accent sur:

    • La prévention et la recherche d’une anémie, de carences vitaminiques ou nutritionnelles (protéines);

    • La recherche de signes cliniques (notamment signes neurologiques) et biologiques de dénutrition ou

    • de carence vitaminique;

    • La supplémentation systématique après chirurgie malabsorptive (multivitamines, calcium, vitamine d, fer et vitamine b12).

  • La recherche de complications ou de dysfonctionnement du montage chirurgical.

  • Les traitements doivent être adaptés:

    • Traitements des comorbidités (cardio-vasculaires, métaboliques, respiratoires...);

    • Traitements en cours pouvant faire l’objet d’une malabsorption après chirurgie, comme par exemple: anti-vitamines K, hormones thyroïdiennes, antiépileptiques, contraceptifs, etc...

  • Le suivi éducatif établi en préopératoire au plan diététique et de l’activité physique est poursuivi.

  • Le suivi au plan psychologique et psychiatrique est recommandé pour les patients qui présentaient des tca (troubles du comportement alimentaire) ou des pathologies psychiatriques en préopératoire; il est proposé au cas par cas pour les autres patients.

  • Le recours à la chirurgie réparatrice des excédents cutanés post chirurgie de l’obésité est possible après stabilisation de la perte de poids, en général 12 à 18 mois après la chirurgie bariatrique et bien entendu en l’absence de dénutrition.

  • Les grossesses doivent être préparées et surtout évitées pendant les deux premières années post chirurgie de l’obésité.

La plaie et le pansement

  • La plaie est suturée avec des fils ou des agrafes qui seront enlevés endéans les 15 jours qui suivent l’intervention.
  • La plaie est protégée par un pansement imperméable qui ne doit pas être changé systématiquement. Si celui-ci se décolle, remplacez-le en veillant à vous laver soigneusement les mains avant.
  • La plaie peut rester à l’air à partir du 5ème jour suivant l’intervention.
  • Vous pouvez prendre une douche mais pas de bain tant que vous portez les fils.
  • N’exposez pas votre cicatrice au soleil pendant plus ou moins 6 mois à 1 an ou protégez-la avec une crème écran total. 

 

Le traitement

  • Le traitement habituel sera repris à la sortie sauf spécification du médecin.
  • Les médicaments doivent être écrasés pendant plus ou moins 1 mois. Prenez-les avec une cuillerée de compote ou de yaourt.
  • Un traitement vitaminique est instauré, il doit être continué à vie.
  • Pour prévenir des troubles thrombo-emboliques (phlébite, embolie), des injections de clexane® sont prescrites pour une durée déterminée de 10 jours sauf cas particuliers.
  • Nous organiserons une prise en charge de vos injections par les soins à domicile.
  • Le médecin vous prescrira une protection gastrique pendant 3 semaines. 

 

L'alimentation

  • La réussite de votre intervention dépend beaucoup de votre conduite alimentaire.
  • Prenez vos repas dans un endroit calme et mangez lentement.
  • Au début, vous ressentirez très vite une sensation de satiété, de «blocage», ne vous forcez pas à manger davantage.
  • Répartissez votre alimentation au cours de la journée.
  • La diététicienne vous donnera un programme à suivre, respectez-le strictement.
  • Les vomissements doivent être absolument évités.

 

Les douleurs

Il est normal de ressentir encore des douleurs surtout lors des mobilisations, et ce, quelques jours après l’intervention:

  • Prenez le traitement prescrit par le médecin
  • Mobilisez-vous en évitant les mouvements brusques
  • Maintenez votre ventre lorsque vous toussez ou éternuez 

 

Les activités

  • Pendant 1 mois, ne portez pas de charges lourdes (+ 5 kg), évitez les exercices qui engendrent des tensions abdominales.
  • Votre perte de poids est importante le premier mois. Vous ressentirez certainement de la fatigue.

 

Le tabac

  • Il est important d’arrêter le tabac complètement. 
  • Ménagez-vous des moments de repos mais n’hésitez pas à pratiquer un peu de marche qui est conseillée. 

Services associés
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