Premier groupe luxembourgeois de reprise du sport

Premier groupe luxembourgeois de reprise du sport

Contexte

Pour garantir une reprise du sport en toute sécurité, tout le monde s'accorde à dire que les athlètes doivent se livrer à des exercices fonctionnels adaptés et spécifiques à chaque sport. En d'autres termes, après avoir retrouvé sa mobilité et sa force, et effectué des exercices de coordination et proprioceptifs, l'athlète doit petit à petit mettre en pratique ces aptitudes dans des situations sportives. Afin de pallier le manque de structures permettant d'assurer une réathlétisation optimale, nous avons créé le «Premier groupe luxembourgeois de reprise du sport».

Objectifs

  • Faire en sorte que les athlètes retrouvent leur niveau de performance d'avant-blessure
  • Restaurer les fonctions complètes des membres blessés
  • Réduire le risque d'une nouvelle blessure
  • Assimiler des exercices visant à prévenir les blessures

Contenu du programme

  • Course, sprint et changements de direction
  • Exercices de coordination
  • Sauts et exercices pliométriques
  • Contrôle neuromusculaire
  • Exercices adaptés à chaque sport
  • Test d'agilité réalisé pendant la première et la dernière session

Critères d'acceptation

  • Avoir subi une chirurgie du LCA (ligament croisé antérieur) il y a environ 6 mois
  • Score IKDC supérieur à 70
  • Pas d'abandon récent du sport
  • LSI (indice de symétrie du membre inférieur) issu de la mesure isocinétique de la force < 25 %
  • LSI issu des tests de saut < 25 %
  • Autorisation des médecins
  • Signature d'un accord par l'athlète ou un parent

Informations générales

  • Lieu: Salle de sports Lycée technique E.C.G. (Ecole de Commerce et de Gestion) 21, rue Marguerite de Brabant, L-1254 Luxembourg.
  • Tarif: 50 € pour 12 sessions.
  • Pas de cours les jours de fête et pendant les vacances scolaires.
  • Pensez à prendre des affaires de sports (short/T-shirt/chaussures de sport).
  • Des vestiaires et des douches sont disponibles sur place.

En cas de questions supplémentaires, veuillez vous adresser par email à: Mme Nina Goedert - Goedert.Nina@chl.lu ou Dr Christian Nührenbörgernuehrenboerger.christian@chl.lu.

Organisateur:

FLASS : Fédération Luxembourgeoise des Associations de Sport de Santé

 

En collaboration avec:

Services associés
Insomnie

Insomnie

L’insomnie se définit par des difficultés d’endormissement, des réveils nocturnes, un réveil matinal précoce et une sensation de sommeil non récupérateur avec fatigue diurne qui surviennent au moins trois fois par semaine depuis au moins un mois. L’insomnie peut affecter les gens à n’importe quelle étape de la vie, mais elle est généralement plus fréquente chez les femmes et chez les personnes âgées. Le diagnostic le plus fréquent est l’insomnie psychophysiologique, mais elle peut parfois être secondaire à une pathologie organique, un syndrome d’apnées hypopnées du sommeil ou un syndrome d’impatience des membres inférieurs.

Voici quelques simples conseils pour améliorer la qualité du sommeil dans le contexte de l’insomnie

  • Éviter tous les excitants, café, thé, vitamine C, Cola après 17.00; la consommation d’alcool ainsi que le tabac dans la soirée perturbe le sommeil et favorise une fragmentation du sommeil.
  • Ne pas faire de repas copieux le soir, car la sensation de plénitude excessive peut perturber le sommeil.
  • Éviter de pratiquer du sport le soir, mais par contre une activité physique pendant la journée (le matin et l’après-midi) permet d’améliorer la qualité du sommeil.
  • Favoriser les activités relaxantes le soir: lecture, musique, télé (dans le salon et pas au lit); éviter l’ordinateur dans les deux heures avant le sommeil, car la luminosité intense stimule d’éveil et retarde donc l’endormissement.
  • Dormir dans une chambre aérée, dont la température ambiante se situe entre 17-20 degrés.
  • Trouver son propre rythme du sommeil et surtout un rythme régulier pendant toute la semaine (weekend inclus); se coucher et lever tous les jours à la même heure.
  • Ne pas essayer de « récupérer du sommeil » en augmentant le temps passé au lit le matin, voir même l’après-midi, car ceci accentue les éveils et les problèmes d’endormissement. Réduire le temps passé au lit consolide le sommeil et inversement, un excès de temps passé au lit provoque un sommeil léger et fragmenté.
  • «Contrôle du stimulus», c’est-à-dire se mettre au lit quand la fatigue permet un endormissement rapide; ne pas rester au lit si l’endormissement ne survient pas dans les 15 minutes. Si vous ne trouvez pas le sommeil, levez-vous, sortez de la chambre et entreprenez une activité peu stimulante et restez éveillé jusqu’à ce que vous vous sentiez à nouveau fatigué.
  • Réveil: tournez votre réveil ou couvrez-le si vous le regardez fréquemment la nuit.
  • Éviter de prendre des somnifères et organisez avec votre médecin un programme pour le sevrage progressif de ces médicaments si vous les prenez depuis longtemps.

Si malgré ces conseils, vos problèmes de sommeil persistent, sachez qu’une évaluation médicale détaillée suivie de prises de sang ou d’études sur le sommeil peut aider le médecin à diagnostiquer l’insomnie.


 

Pour les problèmes d'insomnie, nous vous proposons de vous orienter vers votre médecin de famille qui pourra vous prendre en charge dans la grande majorité des cas.

Une polysomnographie au laboratoire de sommeil n'est que très rarement indiquée pour ce trouble du sommeil.

Dans certains cas, votre médecin de famille vous orientera vers la Clinique des Troubles Émotionnels (TCC, etc.), et si une pathologie sous-jacente est suspectée, une consultation en neurologie s’avérera nécessaire.

Services associés
Haptonomie

Haptonomie

De quoi s’agit-il ?

L’haptonomie est la science de l’affectivité et des rapports qui régissent les comportements de relation de l’être humain. En prénatal, l’haptonomie invite à la découverte précoce de l’enfant à naître et  à créer un lien affectif entre les parents et l’enfant en établissant un contact par la peau et le toucher.

A qui s’adressent les séances d’haptonomie ?

  • A tous les couples dont la maman désire accoucher à la Maternité du CHL.
  • A partir de 20 à 24 semaines de grossesse.
  • Il faut compter environ 6 à 8 séances.
  • Les deux dernières séances sont plus spécifiquement consacrées à l’accouchement et à l’accueil du bébé.
  • Les séances se font en couple, la présence du futur papa est obligatoire.

Objectifs des séances d’haptonomie ?

  • Etablir grâce au toucher affectif une communication entre les parents et le bébé,
  • Apprendre à la mère à ouvrir son corps et son coeur à son bébé,
  • Permettre au père de rencontrer son enfant à travers la mère,
  • Etablir un lien sentimental entre le père et l’enfant: le père se sent aussi reconnu par son bébé,
  • Confirmer affectivement l’enfant, le sécuriser.

Où ont lieu les cours ?

Au rez-de-chaussée de la maternité, en policlinique gynéco-obstétricale.

Comment s’inscrire ?

  • En prenant rendez-vous au secrétariat d’obstétrique.
  • Le tarif pour une séance individuelle est de 60 €.
  • Il n’y a pas de remboursement prévu par la caisse de maladie. 
  • Veuillez passer à la réception de la maternité le jour de votre rendez-vous. 
  • En cas d’empêchement, veuillez prévenir la secrétaire.

Séances d’haptonomie :

  • LARIBI Jasmine

  • MANTISI Lara

Sages-femmes habilitées à pratiquer l’accompagnement pré- et postnatal haptonomique.

Fibroscopie bronchique

Fibroscopie bronchique

Pour mieux comprendre votre problème respiratoire, votre médecin vous propose d’explorer votre arbre respiratoire.

Cet examen permet de visualiser l’intérieur de la trachée et des bronches par l’intermédiaire d’un tube souple muni d’une lumière appelé «fibroscope» et de faire, quand cela est nécessaire, des prélèvements.

Certaines informations sont nécessaires pour le bon déroulement de l’examen:

Avisez le personnel si:

  • vous êtes allergique au latex, aux anesthésiques ou à toute autre substance ou médicaments,
  • vous consommez de la médication (avec ou sans ordonnance), dont les médicaments fluidifiants du sang (anti-coagulants) tels que l’aspirine, sintrom, etc.,
  • vous fumez,
  • vous êtes susceptible d’être enceinte,
  • vous avez une maladie cardiaque et/ou respiratoire,
  • vous êtes fébrile ou grippé avant l’examen,
  • vous avez une maladie sanguine ou des hémorragies fréquentes.

 

Déroulement de l’examen:

  • L’anesthésie locale est réalisée au moyen d’un anesthésiant pulvérisé dans le nez, la gorge et injecté dans les bronches au cours de l’examen.
  • Le médecin introduit le fibroscope de petit calibre (3,5 à 4,5 mm) par le nez (parfois par la bouche).
  • Ce fibroscope est pourvu d’un système optique (caméra) et d’un canal permettant de réaliser les éventuels prélèvements et, le cas échéant, des gestes thérapeutiques.
  • Cet examen peut être désagréable mais est indolore (y compris lors des prélèvements).
  • Si vous êtes particulièrement anxieux, il est possible de vous administrer avant l’examen un médicament relaxant.
  • Pendant l’examen, vous ne pouvez pas parler.
  • Une surveillance continue de votre oxygénation et de votre rythme cardiaque est faite de façon systématique au moyen de capteurs placés au niveau d’un doigt et sur le thorax.
  • Couplée à l’échographie (echoendoscopie), la fibroscopie est faite sous anesthésie générale, auquel cas une consultation d’anesthésie est nécessaire quelques jours avant l’examen;

Durée de l’examen:

  • Sous anesthésie locale, l’examen dure environ 10 à 20 minutes. sous anesthésie générale; une hospitalisation de quelques heures s’impose.

Complications de fibroscopie bronchique:

Elles sont très rares. Les complications les plus fréquentes sont:

  • Allergie au produit anesthésique
  • Léger saignement qui s’arrête le plus souvent spontanément :
    • au niveau du nez lors de l’introduction du fibroscope
    • au niveau des bronches lors des biopsies
  • Majoration transitoire des difficultés à respirer : l’examen sera alors réalisé sous oxygène avec surveillance continue du taux d’oxygène
  • Survenue d’une toux qui cessera après l’examen
  • Fièvre et toux après un lavage; ils régressent le plus souvent spontanément
  • Pneumothorax (décollement du poumon de la paroi thoracique) survenue lors d’une biopsie dans les plus petites bronches: facilement résorbé par la mise en place d’une petit tuyau entre les cotes (drainage ou cathéter).

Précautions à prendre:

  • Avant l’examen:
    • il est essentiel de ne pas manger, boire au moins 6 heures avant l’examen. Il est fortement recommandé de ne pas fumer dans les 48 heures précédant l’examen.
  • Pendant l’examen:
    • Cet examen est facilité si vous êtes détendu. Vous devez éviter les gestes brusques.
  • Après l’examen:
    • il faut rester à jeun pendant 2 heures pour éviter les «fausses routes» (avaler de travers) du fait de l’anesthésie et il ne faut pas conduire dans la journée si vous avez reçu un médicament relaxant ou une anesthésie générale.

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

L’équipe soignante (médecins, infirmiers...) reste votre interlocuteur privilégié face à un examen important pour la prise en charge de votre problème de santé.

Services associés
Prévention pied diabétique

Prévention pied diabétique

Clinique du pied diabétique 

Au CHL, nous avons créé une clinique du pied diabétique, elle est constituée par une équipe pluridisciplinaire avec :

  • Un médecin coordinateur, spécialisé en chirurgie vasculaire
  • Un chirurgien vasculaire
  • Un chirurgien orthopédique
  • Un diabétologue
  • Un chirurgien plasticien
  • Un médecin en infectiologie
  • Un infirmier spécialisé en soins de plaies
  • Un infirmier spécialisé en diabétologie
  • Une pédicure médicale
  • Un podologue.

Nous intervenons auprès de personnes diabétiques hospitalisées ou non.

EN CAS DE BLESSURES, vous pouvez vous adresser à cette équipe ou à votre médecin traitant. 

La prévention

Une lésion mineure du pied chez un patient diabétique peut avoir des conséquences désastreuses.

La prévention est primordiale et doit être faite quotidiennement.

De nombreuses causes sont à l’origine de la formation d’une plaie. En voici les principales:

  • Les déformations du pied
  • Les durillons
  • Des traumatismes mineurs
  • Chaussures inadaptées/usées
  • Brûlures, corps étrangers, chocs, ongle incarné
  • Soins d’auto-pédicure
  • Bains de pied prolongés
  • Hygiène défectueuse, mycoses des ongles. 

 

 

Chèr(e) patient(e), voici quelques conseils auxquels il faut être extrêmement attentif.

Examen du pied

Inspectez chaque jour la plante de vos pieds et l’espace entre les orteils à la recherche d’ampoules, de coupures, d’égratignures ou de zones d’infection. Un miroir pourra s’avérer utile. Si votre vue n’est pas bonne, demandez l’aide d’une tierce personne.

Hygiène

Lavez chaque jour vos pieds à l’eau tiède et au savon. Rincez. Séchez bien notamment entre les orteils. En cas de peau sèche, vous pouvez appliquer une crème hydratante. Ne prenez pas de bain prolongé car il y a un risque de macération.

Durillons, cors

Consultez une pédicure médicale ou un podologue. Ils sont qualifiés pour poncer les zones d’hyperkératose avec précaution. N’utilisez pas de lame de rasoir, de produit chimique ou d’instrument tranchant. N’hésitez pas à consulter votre médecin au moindre doute. 

Ongles

Consultez une pédicure médicale pour les soins d’ongles toutes les 6 semaines. Soignez les mycoses des ongles.

Chaussettes

Choisissez des chaussettes de bonne taille, non serrantes et en fibres naturelles. Evitez les chaussettes reprisées ou à coutures. Changez chaque jour de chaussettes.

Chaussures

Achetez vos chaussures en fin de journée. Elles doivent être confortables, en cuir, ni serrées ni pointues et sans coutures intérieures. Plusieurs paires sont nécessaires pour varier les appuis et frottements. Ne mettez pas de chaussures sans chaussettes et ne marchez jamais pieds nus.

Le médecin vous orientera vers un podologue si cela s’avère nécessaire. Le podologue vous confectionnera des semelles orthopédiques adéquates pour redistribuer les zones d’appui. Contrôlez l’absence de corps étranger avant de vous chausser (ex : gravillons, déchirure de la doublure,...) 

Services associés
Macrobiopsie stéréotaxique du sein

Qu’est-ce que la stéréotaxie ?

A partir de 2 radiographies réalisées sous 2 angles différents, on peut calculer précisément la profondeur à laquelle se situent les microcalcifications.

Repérage en 3 dimensions. 

Qu'est-ce-qu'une biopsie ?

Une macrobiopsie est un prélèvement tissulaire effectué à l'aide d'une aiguille dont l'extrémité est creusée pour prélever le tissu.

Les microcalcifications étant petites et non palpables, il faut que le prélèvement soit dirigé de façon très précise, d'où l'utilisation de la stéréotaxie. 

Comment cela se passe-t-il ?

  • Vous êtes prise en charge par une assistante de radiologie et un médecin radiologue.
  • Nous vous installons à plat ventre et le plus confortablement possible sur le lit d’examen.
  • Le sein à biopsier est placé dans l'orifice du lit et est immobilisé par compression. Il ne faut plus bouger durant tout l'examen.
  • Nous réalisons 3 clichés : vous ne changez pas de position.
  • Le traitement informatique des images localise les microcalcifications.
  • La peau et le sein sont anesthésiés localement. 
  • L'aiguille est guidée à la profondeur indiquée, habituellement sans douleur. 
  • 2 clichés sont alors faits pour vérifier le positionnement de l'aiguille par rapport à l'anomalie à prélever. 
  • Lorsque le positionnement est correct, la procédure commence: l’aiguille va prélever le tissu. A ce moment, vous entendez un bruit mécanique. Il ne faut pas bouger et le radiologue vous prévient afin que vous ne soyez pas surprise. 

Les prélèvements ne sont pas douloureux. 

  • Les prélèvements nécessaires réalisés sont adressés au laboratoire d'anatomo-pathologie et seront examinés au microscope les jours suivants. 
  • Un rapport sera envoyé à votre gynécologue ou médecin généraliste. 

Durée de l'examen

L'examen dure 45 minutes environ. Pendant ce temps, vous pouvez communiquer avec l’équipe soignante. 

  • Vous êtes installée confortablement, à plat ventre sur un lit et en hauteur.
  • Le radiologue et l’assistante technique médicale travaillent juste en dessous du lit et communiquent avec vous. 
  • Le système à biopsie est constitué d'un pupitre où s'affichent les données de calcul, afin de guider l'aiguille.
  • Le sein est maintenu immobile.
  • Système permettant la prise du cliché (numérisation).
  • Bras tournant autour du sein et qui permet la prise de clichés sous des angles différents sans vous déplacer.

 

Si vous êtes sous anticoagulants (Sintrom, Marcoumar..), contactez votre médecin traitant avant l'examen pour envisager l'arrêt du traitement ou un traitement adjuvant.

Ne prenez pas d'aspirine ou ses dérivés (acide acétylsalicylique) durant la semaine qui précède votre prélèvement. Si nécessaire, utilisez du paracétamol (Dafalgan, Doliprane, etc..)

Vous n'avez pas besoin d'être à jeun pour cet examen.

Services associés
Vidéo EEG

Vidéo EEG

Lieu de l’examen

Cet examen nécessite une hospitalisation au laboratoire du sommeil dans une chambre de vidéo-EEG.

Le jour de votre hospitalisation, votre arrivée est prévue à 10h00 du matin. Au préalable, rendez-vous à la réception de la maternité (bâtiment situé route d'Arlon) pour réaliser votre admission.

À cet effet, veuillez ne pas oublier votre carte d’identité ainsi que la carte de sécurité sociale.

Pour le séjour

  • IMPORTANT: n'oubliez pas de prendre vos médicaments !
  • Prenez vos effets personnels de toilette, du shampoing, de l'après-shampoing, des vêtements de nuit, ainsi que des vêtements dans lesquels vous êtes à l'aise. 

Services associés
Cystographie

Pourquoi faire une cystographie ?

Le but de la cystographie est de rechercher une malformation ou un mauvais fonctionnement des voies urinaires qui pourrait être responsable d'une infection ou d'une dilatation rénale. Les anomalies les plus fréquentes sont le reflux d'urine vers les reins et les malformations de l'urètre.

Ces deux anomalies ne sont pas détectables à l’échographie. La cystographie est donc le complément indispensable de l’échographie rénale.

Cet examen explore également les troubles de l'évacuation des urines. Ainsi, si une anomalie est détectée, une prise en charge adaptée donnera à votre enfant toutes les chances de garder pour longtemps ses reins en bon état de fonctionnement. 

Réalisation de la cystographie 

Le principe de la cystographie est de remplir la vessie avec un liquide visible sur les radiographies.

Le remplissage de la vessie se fait le plus souvent grâce à une «piqûre» dans le bas du ventre. ce geste est un peu douloureux, la douleur étant comparable à une prise de sang selon les enfants. elle peut être diminuée par l’utilisation d’un anesthésique local (patch d'eMla obtenu sur ordonnance de votre médecin en pharmacie) et disposé sur le ventre juste au dessus de la symphyse pubienne, une heure avant l'examen. veiller à ce que votre enfant ne le décolle pas, éviter également tout contact avec la bouche et les yeux. 

Quelquefois, l'examen pourra être mené par sondage urinaire, particulièrement chez la petite fille. 

Cet examen nécessite la collaboration de votre enfant, s’il est en âge de comprendre, et la vôtre si vous désirez rester à ses côtés pour le réconforter. Un personnel qualifié réalisera l’examen et en expliquera les étapes successives à l’enfant. Le moment le plus délicat est le moment de la miction, où des radiographies importantes doivent être prises pendant que votre enfant urine. Il est impératif qu’il bouge le moins possible. Votre rôle est important à cette étape.

La cystographie comporte-t-elle des risques ?

Les risques liés à l'examen sont faibles. De rares complications ont pu être observées comme une infection urinaire, un saignement, une rétention d'urine, voire une tout à fait exceptionnelle déchirure vésicale. 

Quel est le risque de l'irradiation ? 

Les radiographies utilisent des rayons x. La réalisation de très nombreuses radiographies pendant plusieurs années pourraient probablement entraîner des lésions au niveau de certains organes.

Mais rien n’a pu être prouvé dans ce domaine jusqu’à ce jour compte tenu des doses très faibles utilisées et des précautions pour limiter au strict minimum la zone examinée.

La formation du personnel, le contrôle du matériel et l’aménagement de la salle d’examen ont été étudiés pour que l’irradiation de votre enfant soit aussi faible qu’il est raisonnable pour obtenir les informations avec la qualité indispensable au diagnostic. 

Durée ?

Il faut compter 30 minutes à 1 heure pour que l'examen se déroule dans des conditions optimales. 

Résultats ? 

Un résultat oral vous sera communiqué en fin d'examen mais il ne s’agira que d’une analyse rapide des images et non d’une certitude. Le compte-rendu définitif sera adressé au médecin prescripteur. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin qui reste seul habilité à prendre d'éventuelles décisions thérapeutiques. 

Avant l'examen:

1 semaine avant l'examen: réaliser l'analyse d'urine prescrite par votre médecin.

1 heure avant l'examen: mettre le patch d'EMLA et ne plus aller faire pipi.

Vous présenter à l’heure du rendez-vous à la réception du Service de Radiologie Pédiatrique avec ce document signé.

Vous munir :

  • de votre carte de caisse de maladie
  • de l’ordonnance de votre médecin
  • des examens échographiques et radiographiques antérieurs et des résultats de l'analyse d'urine s'ils n'ont pas été réalisés au chl

Vous pouvez bien entendu demander au médecin qui réalise l'examen toute précision supplémentaire sur la nature, les buts et les risques de l'examen.

Pendant l'examen :

Si vous le souhaitez et en l'absence de grossesse, un des parents peut assister à l’examen en cours.

Après l'examen :

Surveiller les premières mictions. Les urines doivent être claires. Si de la fièvre apparaît ou si votre enfant a vraiment du mal à uriner, ou encore si du sang apparaît à plus de 3 reprises dans les urines, appelez le service des Urgences de la Clinique Pédiatrique.

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Fentes labio-maxillo-palatines

Fentes labio-maxillo-palatines

Les fentes labio-maxillo-palatines constituent l’une des malformations de l’enfant les plus fréquentes au Luxembourg, touchant environ 1 naissance sur 600 et affectant deux fois plus souvent les garçons que les filles. Cette malformation peut s’exprimer sous différentes formes, avec un degré de gravité variable allant de la simple fente de la lèvre jusqu’à la division labiale, maxillaire et palatine bilatérale.

Ces dysmorphies faciales sont souvent associées à d’autres malformations. Leur traitement repose sur des interventions multiples durant l’enfance jusqu’à l’âge adulte et nécessite dès lors un grand nombre de compétences pointues et diverses avec comme obligation de respecter les trois aspects: morphologie - croissance faciale, dentition, et audition - phonation.

Le diagnostic est posé vers la quatorzième semaine de grossesse lors d’une échographie morphologique 3D du bébé in utéro. Il est immédiatement suivi d’une consultation de Chirurgie plastique et de pédiatrie pour soutenir les parents et leur fournir un maximum d’informations personnalisées sur le devenir de leur bébé et les contraintes du parcours thérapeutique à venir.

Au CHL, la présence du Service de Néonatologie et d’anesthésistes spécialisés permet d’offrir une chronologie chirurgicale précoce réalisant la fermeture de la lèvre dans les premiers jours de la vie, optimisant ainsi dès la naissance l’intégration familiale du bébé. Les infirmières spécialisées et un encadrement psychologique sont d’un grand soutien pour les parents.

Ces enfants seront régulièrement suivis par une équipe pluridisciplinaire pour les répercussions sur l’audition, la phonation, l’évolution de leur dentition. Des interventions chirurgicales complémentaires sur le palais, le nez, ou les séquelles maxillo-faciales seront parfois nécessaires.

L’accompagnement psychologique est essentiel durant toute la période de scolarité et lors de l’adolescence pour garantir à ces enfants une intégration scolaire et socio-professionnelle optimale.

Grâce à la collaboration rapprochée sur un même site de tous les intervenants requis, le Centre Hospitalier de Luxembourg est un hôpital de référence dans le traitement des fentes labio-maxillo-palatines: il offre une prise en charge globale et spécialisée à ces enfants et leur famille, dès la naissance et jusqu’à l’âge adulte. 

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Érysipèle

Érysipèle

Anatomie

La peau est composée de deux parties distinctes:

  • L’épiderme, en surface : c’est la principale structure protectrice du corps contre les agressions extérieures.
  • Le derme, plus profond, confère à la peau sa flexibilité et sa résistance : il est composé de tissu conjonctif, de vaisseaux sanguins et de récepteurs sensoriels.

Le tissu situé sous la peau, appelé hypoderme, est constitué de tissu adipeux et relie la peau aux structures sous-jacentes (muscles).

L’érysipèle touche le derme et l’hypoderme: c’est donc une infection profonde de la peau. 


Qu’est ce que l’érysipèle ?

L’érysipèle, aussi appelé «dermo-hypodermite aiguë non nécrosante», est une infection cutanée touchant le derme et l’hypoderme, aiguë, d’origine bactérienne. Le germe le plus souvent incriminé est le streptocoque bêta-hémolytique du groupe A.

C’est une pathologie fréquente de l’adulte de plus de 40 ans. Il existe des facteurs de risque d’érysipèle:

  • Obésité (+++) 
  • Insuffisance veineuse (varices)
  • Lymphoedème chronique. 

Qu’est ce que je ressens ?

L’érysipèle se manifeste par:

  • l’apparition d’un placard cutané rouge et inflammatoire (œdémateux, douloureux et chaud) sur une partie localisée de la peau, délimité par un bourrelet périphérique. Le plus souvent il concerne les membres inférieurs (90%) ou la face (5%).
  • une fièvre élevée : 39-40°C 
  • des frissons
  • des ganglions dans le site qui draine le territoire concerné. 

On recherche systématiquement une porte d’entrée de la bactérie dans la peau: mycose interorteils, plaie, ulcère de jambe, et toutes les effractions de la peau.

On recherche aussi systématiquement des signes de gravité de l’infection:

  • Localement: diminution de la sensibilité au niveau du membre atteint, nécrose et les signes évoquant la présence d’un germe «anaérobie», c’est-à-dire un germe pouvant donner une gangrène.
  • Sur le plan général: signes de septicémie. 

Quels examens ?

Le diagnostic d’érysipèle est un diagnostic clinique. Aucun examen complémentaire n’est nécessaire dans la grande majorité des cas. En cas de critères de gravité, certains examens sont demandés:

  • Une prise de sang afin:
    • d’évaluer l’importance du syndrome inflammatoire biologique
    • de rechercher des comorbidités c’est-à-dire des maladies chroniques associées pouvant soit aggraver l’évolution de l’érysipèle soit être déséquilibrées par l’érysipèle (telles qu’un diabète par exemple).
  • Des hémocultures à la recherche d’une septicémie (passage de la bactérie de la peau vers le sang) et pour mettre en évidence le germe responsable et faire son antibiogramme afin de vérifier qu’il est bien sensible à l’antibiothérapie entreprise.
  • En cas de doute diagnostic et afin d’éliminer certains diagnostics différentiels, le médecin pourra faire réaliser:
    • Un écho-doppler des membres inférieurs à la recherche d’une phlébite
    • Une radiographie des parties molles en cas de doute sur une infection à germes anaérobies pouvant évoluer vers la gangrène et la nécrose.

Quels traitements ?

Le traitement repose sur une antibiothérapie probabiliste (c’est-à-dire ciblée sur les germes les plus souvent impliqués dans l’érysipèle donc ciblée sur le streptocoque bêta-hémolytique du groupe A) par voie administration intraveineuse ou par la voie administration per os:

  • Le traitement de la porte d’entrée de l’infection: généralement traitement d’une mycose interorteils par antimycosiques.
  • Les antalgiques pour lutter contre la douleur.
  • Le repos pendant quelques jours.
  • Les bain de pieds au savon doux et éventuellement les soins de plaies.

Une hospitalisation pourra être envisagée dans certains cas:

  • Absence d’amélioration au bout de 72h de traitement
  • Existence d’une comorbidité (par exemple: le diabète)
  • Un contexte social n’assurant pas l’observance optimale du traitement et du suivi
  • Des signes généraux sévères (début de septicémie voire de choc septique).

Quelle prévention ?

La prévention consiste essentiellement à:

  • Lutter contre les facteurs de risque: lutte contre l’obésité, traitement de l’insuffisance veineuse.
  • Lutter contre les portes d’entrées cutanées des germes pathogènes: désinfection des plaies et de toute effraction cutanée, traitement des mycoses des pieds, etc..

Quelle évolution ?

L’évolution est généralement favorable en 8 à 10 jours sous traitement antibiotique bien conduit avec régression de la fièvre dans les 72 heures. La disparition complète des signes locaux prend plutôt quelques jours.

Non traité, un érysipèle peut parfois régresser spontanément en 2 à 3 semaines mais il peut aussi se compliquer de/d':

  • Un abcès localisé nécessitant un drainage chirurgical
  • La décompensation d’une comorbidité associée (exemple: décompensation d’un diabète)
  • Complications systémiques de type septicémie voire sepsis (rare).
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